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Contrôles renforcés du pass sanitaire à Montpellier

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Des policiers ont effectué une opération de contrôle des pass sanitaires dans les bars et restaurants du centre ville de Montpellier ce mercredi midi. La situation épidémique liée au Covid-19 se dégrade dans l'Hérault avec 690 cas pour 100.000 habitants. D'autres contrôles sont prévus.

Le sous préfet et un policier devant la table d'un restaurant Le sous préfet et un policier devant la table d'un restaurant
Le sous préfet et un policier devant la table d'un restaurant © Radio France - Sébastien Garnier

Face à la dégradation de la situation épidémique dans l'Hérault,  690 cas de Covid-19 pour 100.000 habitants,  des opérations de contrôles sont organisées dans des bars et restaurants du département en zone police et en zone gendarmerie afin de vérifier le respect des règles sanitaires par les clients et les professionnels de ces établissements. 

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À Montpellier  ce mercredi une dizaine de policiers ont ainsi sillonné l'Ecusson entre 13h30 et 15h accompagnés de deux représentants de la préfecture  Thierry Laurent  le sous préfet de l'arrondissement de Montpellier et la sous préfète directrice de cabinet Elisa Basso.  Ces opérations qui vont se multiplier ont pour but de vérifier les pass sanitaires et l'identité des clients, le port du masque  et le respect de la distanciation et de l'interdiction de danser.  

"Le taux d'incidence est de 690 cas positifs pour 100.000 habitants, la tension hospitalière est forte , il faut agir maintenant avant qu'il ne soit trop tard", Elisa Basso sous-préfète.

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Peu de clients pris en défaut

Lors de cette opération dans le centre ville de Montpellier, peu de clients ont été pris en défaut. Sur un total de 16 établissements et 336 personnes contrôlés, quatre clients et un salarié  n'avaient pas de  pass sanitaire, un client était en possession d'un faux (usurpation identité). Six établissements ont été mis en demeure de respecter les règles sanitaires avant fermeture administrative. 

Le plus souvent les clients ont accepté ces contrôles avec le sourire même si, a reconnu une femme attablée sur la place Jean Jaurès., _" je ne peux pas dire que ce soit super agréable maintenant on est tous dans le même panier, dans la même galère donc si on veut que ça s'arrête un jour il faut bien tester des choses".  _Pas de chance en revanche pour Jimmy  20 ans qui était en train de boire un café au comptoir d'un bar rue Saint-Guilhem et dont le pass a expiré depuis peu. Il écope d'une amende de 135 euros.

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"135 euros, ça fait cher le café allongé, c'est un peu abusé pour un jeune comme moi qui a eu déjà eu le Covid."

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Un client qui n'a pas de pass sanitaire est passible de 135 euros d'amende, un client qui utilise le pass d'une autre personne est passible de 750 euros d'amende ramenée à 135 euros s'il paye dans un délai de 15 jours. L'utilisation d'un faux pass, un faux document est un délit passible de 5 ans de prison et 75.000 euros d'amende. Le patron d'un établissement qui a laissé entrer un client sans pass, risque aussi une amende et une sanction administrative. 

Jimmy dont le pass a expiré  face aux policiers
Jimmy dont le pass a expiré face aux policiers © Radio France - Sébastien Garnier

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