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Coronavirus : Anne Hidalgo en "désaccord" avec les nouvelles mesures de lutte contre la propagation du virus

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La maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, a fait part ce jeudi de son "désaccord" face aux nouvelles mesures annoncées mercredi soir par le ministre de la Santé pour endiguer la propagation du virus à Paris en petite couronne.

Anne Hidalgo soutient les cafetiers Anne Hidalgo soutient les cafetiers
Anne Hidalgo soutient les cafetiers © AFP - CHRISTOPHE ARCHAMBAULT

La maire de Paris, Anne Hidalgo, n'approuve pas les nouvelles mesures très strictes annoncées mercredi soir par Olivier Véran. Comme pour plusieurs autres grandes villes, le ministre de la Santé a indiqué que Paris et la petite couronne étaient désormais classées en zone "d'alerte renforcée". 

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Le Premier ministre, Jean Castex a appelé Anne Hidalgo ce jeudi matin.

La préfecture de police de Paris indique sur Twitter que des discussions sont en cours pour "définir les mesures qui seront applicables".

A partir de lundi, plusieurs mesures doivent être appliquées : la fermeture des bars au plus tard à 22h00, la réduction à 1.000 personnes de la jauge des rassemblements et l'interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes dans l'espace public entre autres.

La Ville de Paris soutient les cafetiers et restaurateurs

La maire de Paris n'est pas d'accord. "La grande majorité de nos cafetiers et de nos restaurateurs ont vraiment fait des choses belles sur l'espace public et sérieusement, et je veux aujourd'hui leur apporter tout mon soutien par rapport aux mesures restrictives qui ont été prises, et malheureusement sans aucune concertation", a réagi Anne Hidalgo qui participait à un colloque sur les villes au Havre. 

L'adjointe au commerce, Olivia Polski, ce midi de France Bleu Paris, indique qu'elle souhaite discuter avec le préfet de police de Paris. Si elle ne croit pas qu'il ait le pouvoir de "faire sauter le verrou des 22h00", elle compte lui demander que, si d'autres mesures sont prévues, elles soient "travaillées avec nous". "Il faut construire des solutions collectives" dit-elle.

Un grand risque économique pour Paris 

Anne Hidalgo avait déjà exprimé son désaccord en mettant en avant des raisons économiques, ce qu'ont aussi souligné ses adjoints Olivia Polski et Emmanuel Grégoire.

Olivia Polski, adjointe chargée du commerce, estime que ces mesures viennent "comme un couperet pour tout le monde".

La mesure annoncée par le ministre de la Santé Olivier Véran présente "un risque économique immense", a déclaré de son côté Emmanuel Grégoire, sachant que les restaurants ne sont à ce stade pas concernés par une fermeture anticipée. 

Emmanuel Grégoire s'est aussi dit "dubitatif sur la fermeture des bars". Il estime que "le risque maximum est dans les espaces privés".

Ne pas mettre tout le monde dans le même panier

L'adjointe chargée du commerce pense qu'il est injuste de pénaliser tout le monde. Elle demande que ceux qui ne respectent pas le protocole soient sanctionnés par une fermeture administrative. 

C'est aussi l'avis de Franck Delvau, président de l'UMIH (Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie), invité de France Bleu Paris ce jeudi matin.

Tous ont dénoncé le manque de concertation. Pour Olivia Polski. "Il faut dialoguer, trouver des solutions compréhensibles pour tous", dit-elle.

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