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Coronavirus : le mode d'emploi de la rentrée à l'école, au travail, dans les transports et l'espace public
La rentrée est quelque peu bouleversée cette année en raison de l'épidémie de coronavirus. Ecole, travail, transports, espace public : que nous réserve ce mois de septembre ? France Bleu fait le point.

L'épidémie de coronavirus n'est pas terminée, le gouvernement et les spécialistes le martèlent. En cette rentrée, les chiffres ne sont pas bons : jour après jour, le nombre de nouveaux cas continue d'être encore très important. Ce samedi, plus de 5.000 nouvelles contaminations ont été enregistrées en 24 heures. Vendredi, ce chiffre est monté à plus de 7.000 . La Direction générale de la Santé alerte sur une "dynamique de progression de l'épidémie exponentielle".
De nombreuses mesures ont ainsi été prises pour empêcher une reprise encore plus importante de l'épidémie. France Bleu fait le point.
Se faire tester après les vacances
Le gouvernement veut "monter à court terme à un million de tests par semaine " pour juguler l'épidémie de Covid-19 en France, contre plus de 800.000 actuellement, a indiqué ce jeudi le ministre de la Santé, Olivier Véran. Le but est de "rendre disponibles les tests pour tous ceux qui le nécessitent et tous ceux qui le souhaitent", a-t-il déclaré, alors que les délais d'attente sont souvent longs, malgré une capacité nettement augmentée ces derniers mois.
Si on a été en contact avec une personne malade, il faut s'isoler immédiatement, rester à la maison et respecter tous les gestes barrières, "car en phase d’incubation, sans aucun symptôme, je peux être déjà contagieux et contaminer mes proches". Le gouvernement envisage par ailleurs de réduire la période d'isolement imposée aux personnes ayant été exposées au coronavirus.
Confirmant l’augmentation de la circulation virale sur le territoire, la DGS incite également les Français qui rentrent de vacances à se faire dépister en signalant le lieu de villégiature, la fréquentation d’une zone de forte circulation virale dans le pays où ils se sont rendus, et en cas de doute sur une exposition à risque (lieux de convivialité, lieux festifs où les gestes barrières ne pouvaient pas être respectés).
Dans les établissement scolaires
Ce mardi, 12 millions d'élèves font leur rentrée en France. Ce retour est "obligatoire", sauf rares exceptions qui devront être justifiées par un médecin. Mais quel est le protocole sanitaire à respecter, en fonction des niveaux ?
Port du masque
Le port du masque sera systématique à partir de 11 ans, c'est-à-dire au lycée et au collège. Cette mesure comprend les lieux clos comme les salles de classe et les couloirs, mais aussi les espaces extérieurs, donc les cours de récréation.
En maternelle et en primaire, le port du masque pour les enfants ne s'impose pas, a souligné Jean-Michel Blanquer, s'appuyant sur des "avis scientifiques". Il n'a cependant pas exclu de l'étendre à l'avenir aux élèves de CM1 et CM2. Tous les adultes seront également tenus de porter un masque, y compris les enseignants de maternelle. Il n'y aura pas d'exceptions.
Qui fournit le masque ?
Le ministère fournira des masques aux personnels de l'Education nationale. En revanche, collégiens et lycéens devront, eux, se munir des leurs. Les trois millions de familles les plus précaires ont reçu des masques lavables du gouvernement au mois d'août, et l'opération sera reconduite en octobre, a assuré le Premier ministre Jean Castex. Plusieurs collectivités ont promis qu'elles en distribueraient à tous les élèves concernés, c'est le cas notamment en Île-de-France .
Tout le détail du protocole sanitaire dans l'enseignement est à retrouver ici .
Dans les entreprises
À partir du 1er septembre, il est obligatoire de porter le masque dans les entreprises, sauf dans les bureaux individuels s'il n'y a qu'une seule personne présente. Les salariés devront désormais porter leur masque partout où l'on est susceptible de se croiser. Cela vaut ainsi pour les open spaces, les bureaux ouverts, les couloirs ou vestiaires. Le port du masque sera également "nécessaire" pour les travailleurs exerçant en extérieur, en cas de regroupement et d'incapacité à respecter la distance d'un mètre. Le masque, devenant ainsi un équipement de protection individuel, n'est pas à la charge du salarié. C'est à la charge de l'employeur.
En ce qui concerne le télétravail, il est "recommandé", il reste à "privilégier" pour "les travailleurs à risques de formes graves de Covid-19" ou qui "vivent au domicile d'une personne qui l'est". Selon Santé Publique France, plus de 20% des foyers de contamination sont situés en entreprises (hors établissements médicaux).
Selon le nouveau protocole présenté le 31 août, des adaptations sont possibles en fonction de la circulation du virus dans le département où l'on travaille.
Tout le détail du protocole sanitaire en entreprise est à retrouver ici .
Dans les transports et l'espace public
Le port du masque est toujours obligatoire dans les transports publics. Le port du masque dans la rue est désormais obligatoire dans plusieurs grandes villes comme Marseille , ou Paris depuis le vendredi 28 août. C'est aussi le cas Avignon , Toulouse , Rouen , ou encore Lille . Les maires et préfets peuvent l'imposer dans les département où le virus circule activement. Quelque 21 départements sont actuellement classés en rouge .
La jauge de 5.000 spectateurs est toujours en vigueur. Les préfets peuvent demander une dérogation pour accueillir plus de public, sauf dans les départements rouges, où le virus circule activement. Ce passage en rouge permet également au préfet d’avoir plus de libertés pour prendre des mesures plus contraignantes. Ça avait été le cas par exemple en Mayenne, où les rassemblements de plus de 10 personnes avaient été interdits .
Le plan de relance dévoilé le 3 septembre
Cette rentrée s'annonce stressante pour de nombreuses entreprises. De nombreux dirigeants attendent beaucoup du plan de relance de l'économie, d'un montant de 100 milliards d'euros, promis par le gouvernement. Le Premier ministre Jean Castex a annoncé que la présentation de ce plan se fera le jeudi 3 septembre, "il est "bouclé" selon lui. "Il n'y aura pas de hausse d’impôts", a-t-il promis.
On sait déjà que le secteur de la culture bénéficiera d'une "dotation exceptionnelle" de deux milliards d'euros. Et "au moins un quart" des 100 milliards d'euros bénéficiera aux PME et aux TPE.
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