Coronavirus : le président du département du Morbihan peu inquiet face à l'arrivée des Franciliens
Ce mercredi 31 mars, Emmanuel Macron a annoncé la généralisation de mesures sanitaires strictes à l'ensemble du pays. Cette décision va sûrement entraîner l'arrivée de nombreux Franciliens en Bretagne. François Goulard, président du Département du Morbihan n'a pas de craintes face à ce phénomène.
C'est reparti pour quatre semaines. Ce mercredi 31 mars, Emmanuel Macron s'est exprimé devant les Français pour annoncer l'extension de mesures sanitaires restrictives à tout le pays. Les déplacements vont notamment être limités sur le territoire à partir du samedi 3 avril à 19h.
Ces nouvelles restrictions risquent d'entraîner un déplacement des Parisiens et plus généralement des Franciliens vers la Bretagne ou le Sud-Ouest de la France. Ce mercredi soir, le site de réservations de la SNCF a d'ailleurs subi des perturbations.
Le Morbihan devrait être concerné par ces migrations. "C'est un phénomène auquel on est maintenant habitué. On l'avait vu lors du premier confinement. On l'a vu également cet automne et pendant les vacances de Noël," a réagit François Goulard sur franceinfo. "Il y avait pas mal de craintes face à cet afflux de visiteurs, de résidents secondaires, de gens qui venaient dans leurs familles. On n'a pas noté de détérioration de la situation sanitaire du fait de ces arrivées qui, certes, sont massives mais restent en proportion assez faibles par rapport à l'ensemble de la population morbihannaise," aajouté le président du conseil départemental du Morbihan.
On s'attendait à une généralisation.
La Bretagne fait encore partie des régions les moins touchées par l'épidémie de coronavirus. Cette généralisation des mesures peut donc paraître injuste à certains habitants, notamment dans le Finistère. François Goulard ne s'en étonne pas. "Nous voyons actuellement, y compris dans un département comme le Morbihan, une montée des indicateurs. Le taux de positivité est maintenant supérieur à 7%. Quand on prend des mesures plus strictes, il est difficile de les appliquer à une partie du territoire français seulement. Donc, on s'attendait en effet à une généralisation que celles qui étaient en vigueur."