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Reconfinement : les premières réactions dans la Drôme et en Ardèche
Emmanuel Macron a annoncé un nouveau confinement national à compter de ce vendredi et jusqu'au 1er décembre, a minima. Toutes les écoles resteront ouvertes mais les commerces non essentiels, ainsi que les bars et les restaurants seront fermés. Le télétravail sera à nouveau généralisé.

Le chef de l'Etat a confirmé ce mercredi soir le scénario que les Drômois et les Ardéchois redoutaient tant : la France se reconfine. Les commerces non essentiels, ainsi que les bars et les restaurants seront fermés dès vendredi. Le télétravail sera à nouveau généralisé et les déplacements limités au strict nécessaire. Toutefois, l'ensemble des écoles resteront ouvertes, de la maternelle au lycée, en passant par les crèches.
"Deux poids, deux mesures"
Pour Hervé Saulignac, député socialiste de l'Ardèche, ces nouvelles mesures sont "une façon de protéger certains Français et pas d'autres". Hervé Saulignac estime que ces restrictions risquent d'être mal comprises.
L'école maintenue : une bonne nouvelle pour la FSU de la Drôme
"Nos enfants ne sauraient être durablement privés d'instruction", a déclaré Emmanuel Macron ce mercredi soir. Un avis que partage .Jean-Louis Mollard. Il est responsable du syndicat d'enseignants FSU dans la Drôme et professeur de lettres classiques au lycée Triboulet de Romans. "Ce n'est pas une mauvaise chose que les enfants et les adolescents restent à l'école. Le premier confinement a entraîné des difficultés en termes de retard scolaire et d'absence de socialisation", note-t-il. Toutefois, la question du protocole sanitaire reste en suspend. "Les conditions sanitaires et matérielles seront-elles au rendez-vous ?", s'interroge le professeur. "Énormément de cas sont recensés au sein de l'Education nationale. Nous ne voulons pas d'un protocole allégé, il nous faut de vraies mesures sanitaires", exige Jean-Louis Mollard.
"Les petits commerces sont les dindons de la farce"
L'allocution du président passe en revanche très mal chez les petits commerçants drômois. Sandrine Nodon, membre du comité de direction de Romans Centractifs, l'association des professionnels du centre ville de Romans, est très en colère. "Les petits commerces sont les dindons de la farce, c'est terriblement injuste. Laissez-nous travailler en respectant les règles sanitaires", s'énerve-t-elle. Par ailleurs, Sandrine Nodon se sent pénalisée face aux grandes surfaces, aux plateformes en ligne et aux magasins en drive.
"Rouvrir dans quinze jours est indispensable"
Le chef de l'Etat a promis une réévaluation du confinement tous les quinze jours, "nous ferons le point sur l'évolution de l'épidémie, nous déciderons le cas échéant de mesures complémentaires et nous évaluerons alors si nous pouvons alléger certaines contraintes", a précisé le président. Une lueur d'espoir pour Sandrine Nodon, "rouvrir dans quinze jours est indispensable", martèle-t-elle.
"Une catastrophe" pour l'hôtellerie-restauration
L'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (UMIH) dénonce quant à elle une "catastrophe". Ecoutez ci-dessous la réaction de Guy Lambert, président de l'UMIH de la Drôme.
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