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Coronavirus : "Nous allons vers un confinement" estime Jean Rottner, le président de la région Grand Est

Face à la dégradation de la situation sanitaire liée à l'épidémie de coronavirus "nous allons vers un confinement", estime lundi Jean Rottner, le président de la région Grand Est.

Le reconfinement "c'est plus un sentiment et une crainte aujourd'hui", estime Jean Rottner, le président de la région Grand Est. Le reconfinement "c'est plus un sentiment et une crainte aujourd'hui", estime Jean Rottner, le président de la région Grand Est.
Le reconfinement "c'est plus un sentiment et une crainte aujourd'hui", estime Jean Rottner, le président de la région Grand Est. © Maxppp - Vincent Isore

L'épidémie de coronavirus a battu dimanche un nouveau record en France avec plus de 52.000 nouveaux cas positifs enregistrés en 24 heures, selon les chiffres de Santé Publique France. Le nombre de personnes hospitalisées augmente aussi, cela concerne 756 patients dans le Grand Est, dont 101 en réanimation. 

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"J’ai la certitude que nous allons vers un confinement", estime Jean Rottner, président LR de la région Grand Est dans un message posté sur les réseaux sociaux dimanche.

Les chiffres sont implacables

Interviewé ce lundi matin par nos collègues de franceinfo, celui qui est également médecin urgentiste demande à Emmanuel Macron de lancer un dialogue autour du reconfinement : "Si reconfinement il doit y avoir dans dix ou quinze jours, parlons en déjà maintenant. Ce n'est plus un sentiment et c'est une une crainte aujourd'hui. La certitude dans ce domaine-là, je pense qu'il faut rester extrêmement modeste et extrêmement humble. Mais comme médecin, j'ai le sentiment que les chiffres sont implacables. Plus de 50.000 cas positifs dimanche, douze mille hospitalisations supplémentaires, 1.800 personnes en réanimation, mais surtout, nous avons passé le seuil de 1.000 morts par semaine."

On a un ou deux trains de retard

"Je pense que l'épidémie est dorénavant devant nous. On a un ou deux trains de retard et il nous faut aujourd'hui prendre les bonnes décisions. Il y a une forme de solidarité aussi à avoir dans un pays qui, aujourd'hui, va être quasi totalement touché, contrairement à la première vague", ajoute le président de la région Grand Est.

Dans la région, le Bas-Rhin, la Meurthe-et-Moselle, l'Aube, la Marne et les Ardennes sont classés depuis jeudi en état d'alerte maximale, et sous le coup du couvre-feu depuis vendredi.
 

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