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Couvre-feu : le 115 veut une cinquantaine de places supplémentaires pour accueillir les sans-abris dijonnais
Le 115 prévoit de demander une cinquantaine de places supplémentaires dans les centres d'hébergement d'urgence de la métropole dijonnaise. La situation est déjà tendue, à moins d'une semaine de la trêve hivernale, et trois jours après le début du couvre-feu.

La situation s'est compliquée pour les sans-abris dijonnais depuis vendredi soir. Ils doivent avoir trouvé un hébergement à 21 heures, c'est-à-dire au début du couvre-feu en vigueur dans toute la Côte-d'Or depuis vendredi soir. Une situation compliquée même s'ils ne devraient pas être verbalisés : une consigne a été passée par le ministère de l'Intérieur au préfet et à la police. Ça veut dire pas d'amende de 135 euros.
Néanmoins, le 115, le numéro d'urgence pour les personnes en difficulté, fait son possible pour leur trouver une place dans un centre d'hébergement d'urgence. C'est en tout cas l'objectif de la directrice du 115 en Côte d'Or, Véronique Baillet : "on essaie de le faire, dans la mesure du possible, avant 21 heures". Pour ceux qui n'arrivent pas à trouver avant le début du couvre-feu, certains se déplacent devant les centres d'hébergements d'urgence de la région, d'autres sont déposés devant ces centres par la police ou encore par la Croix-Rouge qui réalise des maraudes trois fois par semaine jusqu'à minuit : les lundi, mercredi et vendredi.
Le 115 souhaite une cinquantaine de places supplémentaires pour l'hiver
Problème, la situation est "déjà tendue, plus tôt par rapport à l'année dernière", selon Véronique Baillet. Les 550 places dans les centres d'hébergements d'urgence de Côte-d'Or sont déjà prises. D'où une requête, celle d'avoir une cinquantaine de places supplémentaires d'ici les prochaines semaines.
Une demande qui a une autre raison : la trêve hivernale commence le 1er novembre. C'est en général une période où les travailleurs sociaux ont beaucoup plus de dossiers à gérer. "On a quand même des solutions pour essayer de les loger, les hôtels par exemple. Mais il faut faire vite", estime Véronique Baillet.
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