Crise des déchets : Le préfet de Corse n’envisage pas le recours à la force et prône le dialogue
Dans une interview donnée sur RCFM, Bernard Schmeltz, le préfet de Corse n’envisage pas le recours à la force publique pour débloquer les centres d’enfouissement. Le représentant de l’Etat prône le dialogue.

Corse, France
Bernard Schmeltz, le préfet de Corse annonce d’entrée de jeu "Ce n’est pas l’Etat qui a la compétence première en matière de déchet. Il n’a pas la responsabilité de la stratégie qui appartient à la Collectivité de Corse, il n’a pas non plus la capacité d’organiser les collectes et le traitement"
Des discussions plutôt qu’un recours à la force
Le préfet de Corse dit faire "confiance à l’esprit de responsabilité de tous les acteurs concernés pour engager sans délais un dialogue, faire des études, afin d'obtenir l’ouverture de nouveaux sites. Je me refuse à imaginer à ce stade, que la crise puisse durer et je me refuse à imaginer qu’elle ne puisse pas être dénouée par un dialogue très actif visant à rassurer les élus et la population sur l'avenir de la gestion des déchets en Corse."
"A ce stade, il n’est pas du tout question d’avoir recours à des mesures coercitives, ni réquisition ni déblocage des sites. La résolution de la crise, elle est dans la discussion, dans le dialogue avec les élus, les riverains des sites ."
Selon Bernard Schmeltz, "les riverains ont besoin de visibilité sur le devenir de la question des déchets en Corse."
Et si rien ne bouge ?
Le Préfet de Corse le répète, "la solution à la crise c’est le lancement de nouvelles études pour de nouveaux sites."
Crise des déchets en Corse: Bernard Schmeltz était l'invité du midi sur RCFM