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Cyanobactéries : une partie de la zone de baignade fermée sur l'île Charlemagne à Orléans

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La zone de baignade n°2 est fermée sur la base de loisirs de l'île Charlemagne à Orléans, à cause de la présence excessive de cyanobactéries. La zone n°1 reste accessible, mais les autorités invitent les usagers à bien se laver après leurs activités nautiques et à ne pas ingérer l'eau.

La base de loisirs de l'Île Charlemagne a rouvert le 1er juillet au public La base de loisirs de l'Île Charlemagne a rouvert le 1er juillet au public
La base de loisirs de l'Île Charlemagne a rouvert le 1er juillet au public © Radio France - Mathilde Bouquerel

Dans un communiqué ce mardi soir, Orléans Métropole indique que la zone de baignade numéro 2 sur la base de loisirs de l'île Charlemagne, à Orléans, est fermée, sur décision de l'agence régionale de santé et de la préfecture du Loiret. Motif : il y a trop de cyanobactéries dans l'eau, phénomène classique l'été depuis plusieurs années.

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La baignade reste possible dans la zone n°1

La zone de baignade n°2 est située à l'Est de l'île Charlemagne, il s'agit de la zone gérée par Léo Parc Aventures. La baignade reste autorisée sur la zone principale, dite zone n°1, mais il est probable qu'une mesure similaire soit prise dans quelques jours, si le taux de cyanobactéries remonte aussi dans ce secteur.

Des précautions à prendre

"La pratique des activités nautiques est maintenue mais les usagers sont invités à ne pas ingérer d’eau et prendre une douche soignée après l’activité nautique. La pêche est également possible mais la consommation des produits de la pêche est suspendue."

De nouvelles analyses auront lieu chaque semaine pendant toute la durée de la saison estivale, l’interdiction sera levée dès le retour à la normale, indique Orléans Métropole. "Les cyanobactéries sont des micro-organismes qui peuvent être présents dans les eaux douces, notamment les eaux stagnantes. Dans certaines conditions, elles se multiplient de façon anormale et sont alors susceptibles de produire des grandes quantités de toxines qui peuvent provoquer des troubles de santé chez l’homme. Les risques sont majorés chez les enfants", indique l'agence régionale de santé Centre Val-de-Loire sur son site internet.

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