Déconfinement : l'application StopCovid testée par des militaires du 3e régiment de Hussards de Metz
Une trentaine de militaires du 3e régiment de Hussards de Metz a participé aux tests de l'application pour smartphone StopCovid, qui permet à ses utilisateurs de savoir s'ils ont été en contact avec des personnes contaminées. Ce mardi, la Cnil a donné son feu vert à son utilisation.
L'application StopCovid, qui a reçu mardi le feu vert de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), et sera disponible le week-end prochain si les parlementaires l'approuvent, a été testée par une trentaine de militaires du 3e régiment de Hussards de Metz. En tout, soixante militaires ont participé à cet essai, les autres étaient originaires d'Orléans.
Les militaires se sont pliés à plusieurs exercices
Pendant trois jours, ils se sont pliés à tout un tas d’exercices : leur téléphone à l’oreille ou rangé dans leur poche, immobiles pendant 15 minutes ou passant l’un près de l’autre, à plus d’un mètre, à moins d’un mètre, dans un métro, dans la rue, un bus ou un supermarché. Le tout avec des téléphones de 17 marques différentes, plus ou moins récents. Cette expérimentation servait à tester si la fonction bluetooth marchait correctement.
Un test "conclusif"
Selon le secrétariat d'Etat au Numérique, ces "tests sont conclusifs" et l'application est "techniquement opérationnelle". Les ingénieurs ont étudié au total une centaine de scénarios et leur verdict est très positif : les tests sont concluants, même si l’application doit encore s’améliorer. StopCovid détecte, selon ces tests, près de 80% des personnes qui restent autour de vous dans un rayon d’un mètre et pendant plus de quinze minutes.
L'application StopCovid, qui fonctionne par Bluetooth et sur la base du volontariat, doit permettre à chaque utilisateur qui apprend sa contamination de prévenir ceux qu'il a croisés dans les 15 jours précédents, pour qu'ils puissent prendre leurs précautions, ils recevront alors un SMS qui les avertira. Elle est anonyme, et toujours selon le secrétariat d'Etat au Numérique, les données personnelles seront protégées dans le cadre fixé par la Cnil.