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Denier de l'Eglise : le diocèse de Nancy-Toul manque d'argent

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Le diocèse de Nancy-Toul est au régime sec. Les responsables catholiques lorrains comptent une nouvelle fois sur la générosité de leurs fidèles. Une campagne nationale du Denier est lancée pour cette fin d'année 2017. Objectif : redresser les finances du diocèse meurthe-et-mosellan.

"Il faut rester vigilant et ne pas grignoter sur nos fonds propres", explique Jean-Michaël Munier, vicaire général du diocèse de Nancy-Toul
"Il faut rester vigilant et ne pas grignoter sur nos fonds propres", explique Jean-Michaël Munier, vicaire général du diocèse de Nancy-Toul © Maxppp - Photo PQR / l'Est Républician

Le Denier de l'Eglise rapporte de moins en moins d'argent. Le constat est national et les diocèses lorrains n'y échappent pas. D'année en année, les sommes récoltées diminuent. 

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Moins de donateurs et moins d'argent récolté

Au moment où les responsables catholiques lancent leur ultime campagne 2017 du Denier pour rappeler à leurs fidèles l'importance des dons, le vicaire général du diocèse meurthe-et-mosellan, Jean-Michaël Munier, confirme : 

"Sur le diocèse de Nancy-Toul, nous avons une double baisse : une baisse des donateurs et une baisse de la somme collectée. La seule petite hausse, c'est ce qu'on appelle le don moyen qui se situe autour de 149 euros."

L'argent récolté par le Denier sert uniquement au traitement des prêtres et des salariés. Dans le détail, à Nancy-Toul, il faut subvenir aux besoins de plusieurs personnes :

  • -82 prêtres encore en activité, payés 645 euros par mois. 
  • -89 prêtres retraités pour leurs pensions.
  • -5 séminaristes pour leurs formations. 
  • -43 salariés laïcs pour leurs rémunérations. 

Un "trou" de plus de 800 000 euros en 2016.

La collecte en 2016 n'a pas été bonne pour le diocèse meurthe-et-mosellan. Pour assurer le traitement des prêtres, séminaristes et salariés laïcs, il fallait récolter 3,20 millions d'euros. Au final, le Denier n'a rapporté que 2,43 millions d'euros. Soit un manque de plus de 800.000 euros. Il a donc fallu faire des économies pour équilibrer les comptes."Il y a d'autres collectes et d'autres quêtes qui permettent de contribuer aux frais, poursuit Jean-Michaël Munier. Et malheureusement, ce sont d'autres frais qu'on ne fait pas. Notamment en termes d'évangélisation, de bâtiments, de formation. Des frais qu'il faut réduire, parce qu'on a moins d'argent."

"Il faut être vigilant et surtout, il ne faut pas commencer à grignoter nos fonds propres. C'est une situation toujours un peu dangereuse."

"Attirer de nouveaux donateurs"

Avec sa campagne de communication de fin d'année, l'Eglise espère fidéliser ses donateurs. Et surtout, en trouver de nouveaux. Notamment des plus jeunes. Selon le vicaire général du diocèse de Nancy-Toul, la moyenne d'âge du donateur meurthe-et-mosellan "se situe entre 73 et 74 ans."

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