Derrière la future prison de Nîmes, une zone d'activités économiques
Cette nouvelle prison, ouverture prévue en 2027, située entre Nîmes, Milhaud et Générac devrait abriter 700 détenus. Une prison installée sur l'ancienne base-vie Oc'Via. Nîmes Métropole va l'utiliser pour accélérer la création d'une zone d'activités économiques de 35 hectares au même endroit.
Cette future prison, 700 places pour un investissement de 150 millions d'euros, sera construite sur l'ancienne base-vie Oc'Via utilisée pendant les travaux du contournement ferroviaire de Nîmes. Elle est située à cheval sur les communes de Nîmes, Milhaud et Générac. Au-delà de l'investissement, cette prison emploiera plus de 300 personnes et devrait générer environ 4 millions d'euros de dépenses annuelles pour des sous-traitants : entretien, restauration ou blanchisserie.
Françoise Dumas satisfaite de l'arrivée de cette nouvelle prison dans le Gard, à Nîmes
Une future prison dont la mise en service est prévue en 2027. Et Françoise Dumas, députée LREM du Gard, se dit "heureuse, qu'enfin, on crée un établissement qui puisse accueillir dignement, correctement, des détenus. [Dans l'actuelle prison]... il y a parfois 80 matelas au sol, ce n'est pas acceptable dans une république comme la nôtre. Il est évident qu'en une telle situation, les conditions de travail des personnels pénitentiaires sont extrêmement dangereuses."
Utiliser cette nouvelle prison comme un outil de développement économique pour Franck Proust, président de Nîmes Métropole
Une prison utilisée comme un levier de développement économique par Nîmes Métropole : "l'arrivée d'un outil étatique comme une prison est un accélérateur" explique Franck Proust, son président.
Et de poursuivre : "La base Oc'Via est aujourd'hui délaissée. Je dis qu'une prison, au-delà de l'investissement de 150 millions d'euros, des plus de 300 emplois et des 4 millions d'euros de dépenses annuelles pour divers sous-traitants, ça va accélérer les autorisations d'État et donc le développement d'une zone d'activités économiques de 30 à 35 hectares dans un secteur géographique, la métropole nîmoise, où le foncier économique se fait rare."