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Des café-rencontres entre policiers et habitants du quartier de la Paillade

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Pour rapprocher habitants et agents de la police de sécurité du quotidien, des cafés-rencontres sont organisés à la Paillade à Montpellier. L'occasion pour les uns de vider leur sac et pour les autres de mettre fin aux rumeurs dans le quartier et aux fantasmes concernant les forces de l'ordre.

Le quartier Mosson-Paillade à Montpellier, quartier de reconquête républicaine (QRR) pour la police de proximité.
Le quartier Mosson-Paillade à Montpellier, quartier de reconquête républicaine (QRR) pour la police de proximité. © Maxppp - Guillaume Bonnefont

Depuis le 3 septembre, la police de sécurité du quotidien est venue renforcer les effectifs dans le quartier de la Paillade-Mosson à Montpellier. Vingt-et-un policiers sont affectés à cette police qui se veut plus proche des habitants. Pour soutenir leurs actions et encourager le dialogue avec les habitants, l’association montpelliéraine PACIM a mis en place des cafés rencontres.

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Transformer les relations dans le quartier

Catherine Barrière, anthropologue de l'association, explique : “Les habitants avaient peur des forces de l’ordre parce que d’habitude quand ils vont à leur rencontre c’est lorsqu’ils ont eu un problème personnel. Là, on ne voit plus la police comme une institution mais on voit Monsieur Dufaut, le commissaire divisionnaire qui discute tranquillement."

"Ça transforme, les rencontres. Il y a des rumeurs, beaucoup de fantasmes."

Le problème des vols à la sauvette, du trafic de drogue, les arrachages de colliers aux arrêts de tram... L'association travaille concrètement avec la police pour régler ces problèmes et travaille aussi sur le sentiment d’insécurité.

Pour le commissaire divisionnaire Régis Dufaut, la police de sécurité était clairement attendue par les habitants des quartiers : "Il y a une forte attente de voir des patrouilles, à pieds, en voiture pour que les gens puissent s’adresser directement au policier.” 

"On a peut être pêché par un manque de visibilité sur la voie publique qui ne nuisait pas nécessairement à l’efficacité, mais les habitants ne croient que ce qu’ils voient." 

Pour Zora, qui vit à la Mosson, ces ateliers permettent aux habitants de vider leur sac sur les trafics, les agressions, les incivilités dans le quartier. Ils attendaient tous cette police de sécurité du quotidien. “Il y a toujours la peur pour eux et pour leurs enfants. La présence de la police de sécurité du quotidien ça va marcher. D’abord les habitants les voient chaque jour, il y aura un rapprochement et les habitants seront sécurisés.”

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