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Des gendarmes à l'entrée du supermarché pour prévenir les violences familiales en Dordogne
Les gendarmes de Périgueux et de la nouvelle maison de protection des familles ont abordé les clients du magasin Super U de Notre-Dame-de-Sanilhac en Dordogne pour faire de la prévention.

Imaginez, vous poussez votre chariot d'une main, dans l'autre votre liste de courses et là, à l'entrée du magasin il y a les gendarmes juste avant de passer les portiques. Isabelle a été surprise "je me suis demandée s'il y avait quelque chose dans le magasin, d'habitude ils ne sont pas là". C'est une première effectivement ce vendredi 22 octobre pour les gendarmes de la brigade de Périgueux et notamment ceux de la toute nouvelle maison de protection des familles.
Une toute nouvelle unité
Ils ont décidé cette action pour le moins originale pour aller à la rencontre d'un public très large, pour se faire connaître et surtout pour faire de la prévention. "On n'est pas là que pour mettre des amendes au rond-point" explique Laurence Schiroli. Elle fait partie des quatre gendarmes affectés à cette unité à Périgueux qui est en place depuis le 18 octobre dernier. La maison de protection des familles a de nombreuses missions comme notamment la prévention de la délinquance, un champ très large qui va de la radicalisation aux violences familiales en passant par les cambriolages. L'accent est mis en Dordogne sur les violences intra-familiales, sur les conjoints mais aussi sur les enfants.
Prévention et accompagnement
Les gendarmes en tenue, distribuent des dépliants avec les numéros d'urgence à contacter lorsque l'on est victime ou témoin. Pour Roselyne, c'est une très bonne initiative. Cette Périgourdine a gardé le dépliant qu'elle a soigneusement rangé dans son sac "à mon âge, parfois la mémoire n'est plus très fiable, au moins je vais pouvoir le garder près de mon téléphone".
La maison de protection des familles intervient pour faire de la prévention mais aussi après une procédure judiciaire pour accompagner les victimes dans "l'après". "Nous n'intervenons pas dans le "temps judiciaire" explique Laurence Schiroli "par contre, quand la procédure est terminée, on est là pour les victimes pour savoir comment elles vont, comment elles vivent après cette procédure". Des maisons de protection, il en existe dans 53 départements.
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