Anniversaire de l'apparition de la Vierge à Pontmain (Mayenne) : des militaires de Sentinelle mobilisés
Le sanctuaire de Pontmain, dans le bocage mayennais, sera placé sous haute surveillance à l'occasion du 150e anniversaire de l'apparition de la Vierge du 15 au 17 janvier. Des soldats seront déployés dans le cadre de l'opération Sentinelle pour faire face à la menace terroriste.

Des milliers de pèlerins auraient dû se retrouver à partir de vendredi 15 janvier dans la petite cité mariale du bocage mayennais. Il y a un an, les responsables du sanctuaire de Pontmain (Mayenne) avaient même demandé des devis à plusieurs sociétés pour l'installation d'écrans géants sur l'esplanade de la Basilique. C'était il y a un an. Depuis, un virus, une épidémie et pas de miracle pour le 150e anniversaire de l'apparition de la Vierge. Aucun grand rassemblement pour éviter toute contamination, seules l'église paroissiale et la basilique seront ouvertes au public dans le respect des contraintes sanitaires en vigueur. Moins de 400 fidèles pourront assister aux différentes festivités.
Le secrétaire d'Etat du Saint-Siège devait faire le déplacement : l'Italie est confinée, il a décliné. C'est l'ambassadeur du Vatican en France qui célébrera la messe dimanche, le temps fort de cet anniversaire. Dans toutes les paroisses du département, ce jour-là et à la même heure, les messes seront consacrées à l'Apparition de la Vierge. Ou alors, d'un simple clic, les chrétiens auront aussi la possibilité de prier via les différentes plateformes numériques du diocèse de Laval.
Le sanctuaire de Pontmain sera par ailleurs placé sous haute surveillance avec la présence de militaires de l'opération Sentinelle pour faire face à la menace terroriste. En octobre dernier, un attentat djihadiste avait fait trois morts à la Basilique Notre-Dame de l’Assomption à Nice.
"Nous sommes pleinement rassurés. Il y aura tout ce qu'il faut en matière de sécurité. C'est vrai que l'attentat de Nice a accru la menace. C'est difficile avec le sanitaire, le sécuritaire. Et nous on parle de salut, de salutaire", explique le père Renaud Saliba, le recteur du sanctuaire, invité de France Bleu Mayenne ce mercredi.