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Domeyrot va commémorer le centenaire de l'armistice du 11 novembre 1918 avec des descendants des poilus

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Domeyrot s'est lancée à la recherche des descendants des poilus de 14-18 dont les noms sont inscrits sur le monument aux morts de la commune. Les petits-enfants et arrière-petits-enfants de ces soldats morts durant la 1ere guerre sont invités à la cérémonie du centenaire dimanche 11 novembre 2018.

Le monument aux morts de Domeyrot
Le monument aux morts de Domeyrot © Radio France - Sophie Peretti

Pour commémorer le centenaire de l'armistice du 11 novembre 1918, Domeyrot va réunir autour de son monument aux morts, des descendants des soldats morts pour la France lors de la première guerre mondiale. C'est un habitant de la commune qui est à l'origine du projet. "Emmanuel Macron voulait réunir 100 chefs d'Etats à Paris, alors j'ai eu l'idée non pas d'une centaine de chefs d’états à Domeyrot, mais de réunir le maximun de descendants des poilus" explique Jean Akrich, en souriant.

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Des mois de recherche

Aussitôt le projet lancé, démarre alors une longue quête. Avec son épouse, native de Domeyrot, Jean Akrich a d'abord questionné les anciens de la commune. Puis il a fallu élargir les recherches sur internet et consulter les nombreux sites qui recensent les poilus. Au terme de ces longs mois de recherche, ils ont réussi à retrouver les familles de 15 des 37 noms inscrits sur le monument aux morts.Les petits-enfants et arrière-petits-enfants de ces poilus seront présents le jour de la commémoration, le 11 novembre 2018, pour rendre hommage à leurs aïeuls.

Sur le monument aux morts de Domeyrot, 37 noms de soldats sont gravés
Sur le monument aux morts de Domeyrot, 37 noms de soldats sont gravés © Radio France - Sophie Peretti

Un trésor enfoui au grenier

Il y a au moins une famille que Jean Akrich n'a pas eu à chercher, c'est celle de son épouse, Claudine. Son grand-père, Maurice Gault, est mort à la guerre en 1917. Dans le grenier de la maison familiale à Domeyrot, ils ont retrouvé l'intégralité de la correspondance que le poilu a échangé avec sa femme lors de la 1ere guerre mondiale. "Des lettres parfois très difficile à lire", explique Jean Akrich. Le soldat décrit ses conditions de vie dans les tranchées, "il marche sur des cadavres, dans la boue, le froid, la neige". 

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Et puis dans la carton, la famille a retrouvé les dernières lettres écrites cette fois par la grand-mère de Claudine Akrich, celles qui sont revenues car son mari ne les a jamais reçu. Grièvement blessé par un éclat d'obus, le 17 avril 1917, au Chemin des Dames, il meurt quelques jours plus tard,  le 26. Son nom est le dernier inscrit sur le monument aux morts de Domeyrot.

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