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Dordogne : la CGT postée devant les entreprises pour faire connaître ses revendications
Depuis le début de cette semaine, la CGT se mobilise partout en France et en Dordogne, contre la politique du gouvernement et les réformes promises par Emmanuel Macron. A Boulazac, les syndiqués ont distribué des tracts devant des entreprises.

Les salariés ne sont pas forcément réceptifs. Certains passent avec la vitre fermée, d'autres s'arrêtent avec un sourire juste devant l'entrée de l'entreprise Inovelec dans la zone industriel de Boulazac. C'est là que les membres de la CGT sont venus tracter ce jeudi matin.
Des entreprises où la CGT est absente
Avant ça, les quelques syndiqués se sont mobilisés dès 4 heures 30 du matin devant la société Sobeval, toujours à Boulazac. "Ce sont des entreprises que l'on a décidé de cibler parce que la CGT n'y est pas présente", explique Pascal Faure, le secrétaire de l'union local CGT Périgueux.
On propose aux salariés de s'organiser avec la CGT
— Pascal Faure, secrétaire
Pendant qu'une équipe était présente à Boulazac, une autre a tracté ce jeudi matin devant les foie gras Delmont à Saint-Laurent-sur-Manoire, devant Leroy Merlin à Marsac et devant Kimo à Montpon. "C'est pour faire connaître nos propositions et revendications et de proposer aux salariés de s'organiser avec la CGT", raconte-t-il.
Contre les réformes d'Emmanuel Macron
La mobilisation de la CGT survient un mois et demi après l'élection du Président Emmanuel Macron, et malgré le changement d'élu, les revendications du syndicat restent les mêmes. C'est "la revalorisation du SMIC à 1 800 euros brut, l'égalité de traitement entre les femmes et les hommes, le maintien des services publics, le renforcement de la sécurité sociale..." que veulent les syndiqués.
On veut combattre cette politique néfaste
— Pascal Faure
La CGT dénonce clairement les réformes annoncées par Emmanuel Macron et dit vouloir "en finir avec les reculs sociaux", à savoir l'accentuation de la loi travail, le passage en force par ordonnance, la suppression de 120 000 fonctionnaires ou encore la réforme de l'assurance chômage.