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Du foie gras pour les fêtes de fin d'année après trois ans de grippe aviaire
Les fêtes de fin d'année s'annoncent bien pour les producteurs de foie gras et les conserveurs. Un soulagement après 3 années compliquées par la grippe aviaire. En revanche, les prix du foie gras produit en Béarn ne baisseront pas.

C'est la première fois depuis trois ans, que la filière gras retrouve des couleurs. Les canards ont pu être gavés. On devrait retrouver un niveau de production équivalent à celui de 2015. En revanche certains gaveurs ont soit renoncé, soit réduit leur production, mais difficile d'évaluer combien sont concernés. La filière s'est transformée en profondeur pour limiter le risque sanitaire : des élevages de canards prêts à gaver ont été mis en place au plus près des gaveurs, les entreprises de transport ont des consignes strictes de désinfection. Les gros élevages ne peuvent gaver qu'une bande de canards à la fois pour limiter les mouvements. Des mesures qui devraient porter leurs fruits selon le CIFOG, le comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras.
Nous sommes optimistes pour cette saison. Il n'y a pas la même situation que l'année dernière où nous manquions de foie gras, de magrets, de confits, cette année c'est le retour à la normale. Beaucoup d'investissements ont été faits. Il faut que le consommateur accepte de payer le petit surcoût que ça peut représenter, mais à la tranche, c'est infime.
Pas de pénurie de canards gras cette fin d'année, mais les prix de baisseront pas
Les conserveurs n'ont pas eu de mal à trouver la matière première. Les prix sont globalement stables ou en légère augmentation par rapport à l'an passé. Cela s'explique donc par les investissements réalisés pour sécuriser la production. Mais la qualité sera au rendez-vous, c'est le plus important pour François Teilhac , conserveur artisanal à Denguin, qui vend essentiellement par correspondance, sous la marque "Bijou des Landes et du Béarn".
Mes fournisseurs m'ont donné des canards et du foie dans les quantités que je voulais. Je n'ai pas remarqué de changement de prix par rapport à l'année dernière. Moi ce que je négocie c'est la qualité, pas les prix.
Même constatation à la maison Biraben à Beuste, l'un des conserveurs les plus importants du Béarn.
Certains vont produire un peu moins, mais le produit est vraiment de qualité. Pendant la grippe aviaire les prix avaient flambés, c'est vrai qu'on ne va pas revenir aux prix de 2015, qui finalement n'étaient pas très chers. Quand on va vouloir garder de la qualité il va falloir la payer, mais l'augmentation ne sera pas de plus de 10%. Quand un foie va être à 45 euros le kilos, on aura un foie gras aux alentours de 22 à 23 euros, la pièce augmentera donc de deux euros, deux euros cinquante. Mais attention Noël arrive, et du 15 novembre au 15 décembre, les produits vont se raréfier et les prix augmenter.
A titre de comparaison : lundi à Rungis, le foie gras de canard extra se vendait 34 euros le kilo hors taxe, 50 centimes de plus qu'en novembre dernier.
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