EN IMAGES : à Rennes 300 manifestants contre la loi bioéthique, et autant d'opposants
Environ 300 manifestants ont protesté contre la loi bioéthique en passe d'arriver devant le Sénat, ce samedi 10 octobre sur l'Esplanade de Gaulle à Rennes. Au moins autant de contre-manifestants étaient présents pour dénoncer ce rassemblement organisé à l'appel du collectif Marchons enfants.
"Mon corps mon choix", "Notre fierté, votre haine" par ces mots, quelque 300 contre-manifestants ont accueilli ce samedi 10 octobre à Rennes la manifestation à l'appel du collectif Marchons enfants visant à dénoncer la loi bioéthique qui sera bientôt présentée au Sénat.
Parmi les slogans entendus dans les rangs des manifestants sur l'esplanade de Gaulle : "Macron ta loi, on n'en veut pas" est revenu a de nombreuses reprises. Les opposants à la loi bioéthique dénoncent principalement l'ouverture de la procréation médicalement assistée à l'ensemble des femmes, qu'elles soient dans un couple hétérosexuel, homosexuel, ou encore qu'elles soient célibataires :"_Une femme peut tout à fait avoir envie d'avoir un enfant c'est légitime, mais la nature pose des limites_. La PMA doit s'arrêter à la situation d'un couple qui ne parvient pas à avoir un enfant à cause, par exemple d'un problème de fertilité. Mais je ne conçois pas que le loi puisse priver un enfant de son père en autorisant la PMA à toutes les femmes", explique Pierre venu manifester contre la loi bioéthique.
De l'autre côté du cordon de la gendarmerie, de nombreux contre-manifestants ont fait entendre leur voix pendant les différentes prises de paroles des manifestants. "La loi a déjà bien reculé en excluant les personnes trans et en reculant aussi l'auto-conservation des gamètes. C'était important d'être là aujourd'hui pour montrer que les rennais sont des gens ouverts à la diversité", raconte Valentine, venue soutenir les contre-manifestants.
De part et d'autres du barrage des forces de l'ordre, quelques manifestants se sont provoqués verbalement. Quelques personnes habillés en noir étaient visibles également. Mais finalement, les paroles n'ont jamais dégénéré en violences physiques au cours de ce rassemblement.