Des opposants à Amazon organisent une parade de zombies à Belfort
Environ 80 personnes, coiffées d'un carton arborant le célèbre logo d'Amazon ont paradé en musique ce samedi après-midi dans le Faubourg de France à Belfort pour sensibiliser "au danger de l'arrivée d'Amazon", sur l'Aéroparc de Fontaine. Ils appellent une nouvelle fois à "plus de transparence".
Carton sur la tête et démarche de zombie, environ 80 personnes ont participé à la parade "Amazombiesque" à Belfort ce samedi 24 avril. Elles ont défilé dans la rue piétonne en musique pour dénoncer la potentielle implantation d'Amazon sur l'Aéroparc de Fontaine, mais aussi plus largement les méthodes du géant du e-commerce.
L'évènement était organisé par CAC 90, un collectif d'une vingtaine d'artistes engagés et le Collectif Gafamazone, qui réunit environ 80 personnes et qui est soutenu par une vingtaine d'organisations comme, entre autres, France Nature Environnement, les Amis de la Terre, Alternatiba, La France Insoumise et Belfort en Commun.
"Pour une information objective"
Avec cette parade les manifestants souhaitaient sensibiliser les passants aux risques que représente l'implantation d'Amazon dans le Territoire de Belfort. Ils appellent les élus locaux à "lever l'opacité sur le dossier". On le rappelle, ni Amazon, ni le Président du Grand Belfort n'ont confirmé que la firme américaine serait l'exploitant final des deux plateformes en projet sur l'Aéroparc de Fontaine.
Ils manifestent pour "une information objective et honnête des citoyens, des riverains, des consommateurs, des commerçants, des entreprises, des élus, sur le modèle économique et social d'Amazon, sur ses effets réels sur l'emploi, sur le climat, sur l'environnement, et le trafic routier, sur le commerce local, sur la fiscalité et sur nos libertés".
Le point sur le projet de plateforme logistique à Fontaine
Deux plateformes sont en projet, la première de 76.000 m² accueillerait un centre de stockage. Il est porté par l'entreprise Vailog. Deux associations, les Amis de la Terre et France Nature Environnement ont déposé un recours contre le permis de construire.
Le second projet, de 9800 m² serait une plateforme de livraison, il est mené par l'entreprise Vectura. Un autre recours visant l'autorisation d'exploiter les plateformes a été déposé par trois communes voisines de l'Aéroparc, La Rivière, Angeot et La-Chapelle-sous-Rougemont ainsi que deux associations de riverains.