"Engagez-vous" demande la secrétaire d’État aux Armées à des adolescents tarnais
La secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées a visité une classe "Défense et sécurité globale" à Rabastens ce jeudi 28 novembre. 27 classes avec ces sections en Occitanie travaillent autour du lien entre les jeunes et le monde militaire.
Rabastens, France
Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, était dans le Tarn ce jeudi. Elle a passé un long moment au collège Gambetta de Rabastens afin de rencontrer les élèves et enseignants d’une classe de «Défense et sécurité globale» (CDSG).
27 classes CDSG dans notre région
Des classes comme celle-ci, il y a en a 27 en Occitanie et 9 rien que dans le Tarn. Beaucoup sont en lien avec le 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (8e RPIMa) de Castres. Les élèves visitent notamment tous en début d’année la base militaire. Dans cette classe, les élèves travaillent autour des valeurs de l’armée. Et beaucoup songent à s’engager. Selon l'éducation nationale, ces classes visent à renforcer la responsabilité citoyenne des élèves à travers plusieurs volets de la Défense : défense des valeurs républicaines et du patrimoine culturel militaire, défense du territoire et des populations, sécurité environnementale.
Les héros de la Grande Guerre et du Mali
Les adolescents ont présenté de manière très touchante le travail sur 13 soldats de Rabastens mort au front pendant la 1ere guerre mondiale. Lors de la visite de la ministre, il a aussi évidemment été question de la mort des 13 soldats tués au Mali. Et la ministre a redit l’importance du lien entre l’armée et la nation notamment après un drame comme celui de la mort des 13 soldats au Mali. "Continuez à vous engagez." dit Geneviève Darrieussecq. "Pas forcément pour les armées mais faites quelques chose. Je ne suis pas là pour recruter pour les armées françaises. Mais je suis pour que chaque citoyen dans ce pays soit conscient de ce que fait l'armée."
"Je me conduis mieux depuis que je suis dans cette classe"
Une section qui a beaucoup changé Kémil. Il a 14 ans. Jusqu’ici, l’école ce n’était pas son truc. Mais il s’est passionné sur ce travail sur les militaires. "Je me conduis mieux depuis que je suis dans cette classe. Il t'impose un cadre et ça fait du bien. Si je n'avais pas fait cette classe, je m'en ficherais des militaires. Je n'aurais pas compris ce qui s'est passé au front par exemple. Les militaires ne sont pas vraiment des héros. Ils n'ont pas de super-pouvoir, mais grâce à eux, on vit en sécurité."