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Festival d'Avignon : ces compagnies stéphanoises qui espèrent se faire remarquer
La version "in" du Festival d'Avignon se termine ce mardi. Une quinzaine de compagnies de théâtre stéphanoises sont sur place dans l'espoir de faire programmer leurs créations.

"The place to be", selon certains. Le Festival d'Avignon, dont la version "in" se termine ce mardi 23 juillet, est le plus grand festival international de théâtre. Lieu incontournable où les programmateurs font leur marché en vue des saisons artistiques à venir. Cette année, une quinzaine de compagnies stéphanoises, soutenues par la Ville, y sont présentes dans l'espoir de faire programmer leurs créations.
Un lourd investissement
Toutes les compagnies de théâtre n'ont pas les moyens d'aller à Avignon. Il faut du temps mais surtout de l'argent. L'auteur Gilles Granouillet de la Compagnie Travelling Théâtre présente pour la première fois une pièce à Avignon, Le Transformiste : "J'ai attendu longtemps parce que je n'étais pas convaincu que c'était l'endroit où il fallait être [...] mais c'est incontestablement un endroit de brassage et de rencontres professionnelles merveilleux".
"On est sur un budget qui avoisine les 35.000 euros" — Gilles Granouillet
L'auteur et directeur du théâtre stéphanois Le Verso détaille son budget pour le Festival d'Avignon : " C'est 100 euros le fauteuil, une salle de 100 places c'est donc 10.000 euros. À partir de là vous avez une équipe à loger, des salaires, de la communication qui est à votre charge, on est sur un budget qui avoisine les 35.000 euros".
Toutes les compagnies stéphanoises sont soutenues par la Ville via différentes subventions. L'aide à l'émergence, créée en 2014, est par exemple allouée à une quinzaine d'artistes à hauteur de 10.000 euros.
Des retombées hypothétiques
Les retombées sont aléatoires pour les compagnies stéphanoises. Elles se produisent au Festival dans l'espoir de taper dans l’œil des programmateurs. Environ quatre programmateurs ont par exemple assisté à chaque représentation du Transformiste de Gilles Granouillet. L'auteur espère être contacté par au moins un quart d'entre eux : " J'espère une vingtaine de dates vendues et là on aura fait un très bon Festival d'Avignon [...] mais ça on ne le saura qu'à l'automne".
"Je me méfie un peu du côté ensoleillé d'Avignon" — Vladimir Steyaert
Vladimir Steyaert, de la compagnie stéphanoise qui porte le même nom, est venu se faire connaître au Festival d'Avignon : " Rencontrer des directeurs de lieux, des programmateurs pour essayer de lancer les futurs projets, il y a tout un travail de réseau à faire ici". Le metteur en scène reste malgré tout prudent quant aux retombées : " Je me méfie un peu du côté ensoleillé d'Avignon, de la fin d'année avant les vacances [...] parfois au mois de septembre les relances ne marchent pas". Vladimir Steyaert crée le spectacle Codebreakers au Théâtre National Wallonie Bruxelles en octobre prochain, il espère des programmations dans d'autres théâtres.
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