Fin de la jauge des 30 personnes aux cérémonies religieuses : "un soulagement" pour l'archevêque de Besançon
Le Conseil d'Etat a retoqué la décision du gouvernement de limiter les cérémonies religieuses à trente personnes. "Un soulagement" pour l'archevêque de Besançon, Monseigneur Jean-Luc Bouilleret. Il attend de connaître les nouvelles conditions qui devraient être annoncées lundi 30 novembre.
Le gouvernement va devoir revoir sa copie concernant la limite de trente personnes pouvant assister aux cérémonies religieuses. Une décision du Conseil d'Etat, dimanche 29 novembre, qui réjouit l'archevêque de Besançon, Monseigneur Jean-Luc Bouilleret. A l'approche de Noël, il attend de connaître les nouvelles conditions selon lesquelles les fidèles pourront se réunir. La décision devrait tomber lundi 30 novembre.
Dans la cathédrale Saint-Jean on peut accueillir 200 personnes en respectant les distances"
"C'est un soulagement pour moi de voir que les évêques de France et les fidèles ont été entendu, parce que nous avions l'impression d'une injustice", explique l'archevêque de Besançon, qui ne comprenait pas pourquoi les commerces pouvaient accueillir un client pour huit mètres carrés, sans équivalent pour les églises. "Dans la cathédrale Saint-Jean de Besançon, si on respecte ces distances, on peut accueillir environ deux cents personnes, rien à voir avec trente".
Monseigneur Jean-Luc Bouilleret s'estime satisfait qu'il n'y ait plus de "restriction" dans la liberté de culte. Il attend maintenant de savoir si les édifices religieux vont être soumis à une règle de proportion "30%, 40% de remplissage des églises" ou à une considération en terme de mètres carrés. Pour l'archevêque de Besançon, l'Eglise peut se montrer responsable de ses fidèles. Et elle l'a d'ailleurs prouvée selon lui car, "à ma connaissance dans le diocèse de Besançon il n'y a pas eu de cluster dans les églises".
Le diocèse se prépare à organiser Noël
Reste à préparer les fêtes de Noël, "nous avons encore quelques inquiétudes, nous avons besoin de nous organiser", explique Monseigneur Bouilleret. Il espère avoir une réponse du gouvernement, au plus tard mercredi 2 décembre.