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Françoise Souliman, préfete de l'Ardèche, a reçu des gilets jaunes ce samedi après-midi

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Plus de 300 gilets jaunes se sont mobilisés ce samedi après-midi au rond point du Pouzin. Parmi eux, 8 ont pu rencontrer la préfète de l'Ardèche, Françoise Souliman. Pendant une heure, ils ont pu échanger avec elle. D'ici mardi elle remettra une note à Emmanuel Macron.

8 gilets jaunes ont pu rencontrer la préfète de l'Ardèche sous forme de délégation au sein de la mairie du Pouzin.
8 gilets jaunes ont pu rencontrer la préfète de l'Ardèche sous forme de délégation au sein de la mairie du Pouzin. © Radio France

D'abord à Privas puis au Pouzin, Françoise Souliman a souhaité dialoguer avec des gilets jaunes. A son arrivée, elle s'est fait huer. Les manifestants ont d'abord refusé de former une délégation. Ils ont finalement accepté. Huit d'entre eux sont donc entrés dans la mairie du Pouzin encadrés par les forces de l'ordre pour discuter avec la préfète et le maire du Pouzin, Alain Martin. 

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Parmi les gilets jaunes qui ont rencontré Françoise Souliman, préfète de l'Ardèche, et Alain Martin, le maire du Pouzin, des retraités, commerçants et un cuisinier. © Radio France

Cette délégation tient à le rappeler, "le carburant c'est un élément déclencheur". Pour la préfète, cet élément déclencheur s'inscrit notamment dans une disparité territoriale, "en Ardèche rurale, il y a besoin de voiture. Il n'y a pas de trains, pas beaucoup de bus. Et là, pour vous, la voiture c'est donc un outil de travail." Face à l'approbation des gilets jaunes, cette problématique fera donc partie de celles remontées au gouvernement. 

Les gilets jaunes déplorent que les communes n'aient pas plus de pouvoirs. Certains invoquent la nécessité d'organiser des "référendums locaux". A d'autres de questionner un potentiel sentiment d'impuissance des maires, "pourquoi si peu de maires se représenteront aux élections ?" Françoise Souliman remarque une volonté de participer davantage à l'élaboration de leur territoire. 

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Parmi les manifestants de cette délégation, un cuisinier : "une fois tout payé, il ne me reste plus que 300 euros pour vivre. Je fais quoi avec ça ? Deux, trois courses et puis c'est tout."

Une mère de trois enfants commerçante, "à quel moment les entreprises peuvent embaucher une personne quand on passe notre temps à payer ? Moi personnellement, dans mon entreprise, j'ai besoin de salariés. Je ne peux pas embaucher." Elle se dit très déçue de cet échange, "on n'a absolument pas été entendus. Mais le but c'est qu'on ne soit pas agressifs les uns avec autres, qu'on soit apolitiques et pacifiques."

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