"Gilets jaunes" : le bilan du samedi dans la Loire et la Haute-Loire
Aucune interpellation, quasiment aucun dégât : l'anniversaire des "gilets jaunes" dans la Loire et la Haute-Loire s'est déroulé, globalement, dans le calme. Deux cortèges ont défilé samedi 16 novembre à Saint-Étienne et au Puy-en-Velay.

Dans la Loire
En début d'après-midi, les "gilets jaunes" stéphanois se sont donné rendez-vous à deux endroits : le rond-point de Monthieu et la place du Peuple. Les deux groupes se sont rassemblés autour de 14h40 sur l'avenue de la Libération, au niveau du square Violette. Pour fêter le premier anniversaire du mouvement, ils étaient 300 manifestants selon la préfecture, plus de 1000 selon les "gilets jaunes".
Le cortège s'est ensuite dirigé vers l'université Jean-Monnet en suivant les rails du tram. Devant le CROUS, une minute de silence a été respectée par une grande partie des manifestants, en l'honneur de l'étudiant stéphanois qui s'est immolé par le feu pour dénoncer la précarité étudiante.
Après avoir défilé devant Centre Deux, les "gilets jaunes" ont regagné le centre ville en empruntant des rues parallèles. Les tensions ont commencé avec les forces de l'ordre. Une partie du cortège voulant gagner l'Hôtel de ville et la Préfecture étaient bloqués par les CRS qui ont fini par disperser la foule avec des gaz lacrymogènes.
Après s'être rabattus sur le secteur de Fourneyron, les quelques gilets jaunes qui restaient ont été délogés par la police. Malgré la tension, il n'y a pas eu d'arrestation ni de blessé selon la préfecture. Quelques poubelles ont été incendiés.
Dans la Haute-Loire
Dans le département plusieurs groupes s'étaient donnés rendez-vous à leur rond-point "habituel", autour du Puy-en-Velay : celui du Collet, de Lachamp, des Fangeas et d'autres. Tout le monde s'était ensuite passé le mot : départ de la manifestation à Aiguilhe à 13 heures. De là, 150 personnes environ ont défilé dans les rues du Puy-en-Velay. Aucune dégradation n'a été commise, ni altercation avec les forces de l'ordre. Les "gilets jaunes" sont ensuite rentrés sur leurs ronds-points, après avoir évoqué puis abandonné l'idée de bloquer l'entrée d'une grande surface.