Gilets jaunes : un cahier de doléances dans le hall de la mairie à Couëron (44)
En attendant le débat national organisé par la commission nationale du débat public et face à la demande de ses concitoyens, le maire de Couëron (44), commune de 21 150 habitants, a ouvert un cahier de doléances. Aucune action de gilets jaunes dans cette ville péri-urbaine mais des revendications.

En attendant le débat national organisé par la commission nationale du débat public et face à la demande de ses concitoyens, le maire de Couëron (44), commune de 21 150 habitants, a ouvert un cahier de doléances. Les gilets jaunes n'ont pas manifesté dans cette ville péri-urbaine mais les citoyens ont des revendications.
Augmentation des retraites et de l'AAH
A Couëron, le cahier de doléances est juste à côté du bureau de l'agent d'accueil, Virginie.
On reçoit deux à trois personnes par jour qui nous demandent le cahier de doléances. On les invite à s'installer et ils écrivent leurs messages."
Ouvert depuis une semaine, le cahier se noircit petit à petit. Trois pages pour le moment. Il y a pêle-mêle, Claudine qui rappelle que les retraités n'ont ni prime, ni ré-évaluation de revenus et qu'une pension de 850 euros, c'est très insuffisant. Il y a "F" qui demande à ce que les sessions de chaque conseil municipal soient filmées et mises en ligne.
Et il y a Mickaël qui réclame plus de considération pour les personnes handicapées avec une augmentation de leur allocation :
Il a juste à remonter l'AAH (Allocation aux Adultes Handicapés ndlr) à 1200 euros."
Autant de revendications que le maire, Carole Grélaud, transmettra au préfet sans savoir ce qui sera réellement pris en compte :
Je pense que toute commission doit être en capacité de traiter toutes les demandes, après le devenir c'est autre chose."
A Couëron, le cahier de doléances reste ouvert jusqu'au mois de mars.