Gironde : avec le retour du froid, les chauffagistes au travail
vendredi 2 décembre 2016 à 14:38
Les premières baisses de températures correspondent souvent au moment où on rallume le chauffage. Seulement pour s'assurer que tout fonctionne, un entretien annuel est recommandé et même obligatoire. Une période de l'année toujours chargée pour les chauffagistes.

Gironde, France
Olivier Varichon est chauffagiste pour la société Gaz 2000, et en ce moment il enchaîne les visites. "Oui souvent les clients pensent à nous quand ils rallument leur chauffage, soit pour le réviser, soit parce qu'ils se rendent compte que quelque chose ne fonctionne pas". "On travaille un peu plus à cette période et on se repose l'été" plaisante-t-il alors qu'il attaque l'entretien d'une chaudière chez Isabelle à Saint-Médard-en-Jalles.
Éviter les mauvaises surprises
Pendant 45 minutes, Olivier va contrôler et nettoyer la chaudière pour s'assurer que tout est en ordre. "On vérifie le brûleur, le corps de chauffe, on contrôle la pression et d'éventuelles fuites" détaille-t-il. Un travail minutieux, en sifflotant.
Isabelle informe le chauffagiste que depuis quelques temps un bruit un peu plus fort que d'ordinaire l'inquiète. Le diagnostic ne tarde pas, cela vient de l'extracteur. "Cela fait du bruit parce qu'il est un peu vieux mais il fonctionne encore bien, conseille Olivier, ce n'est pas la peine de le changer tout de suite". Isabelle est rassurée.
L'entretien, une obligation légale
Sur les équipements les plus anciens, l'entretien permet de prévenir les fuites éventuelles et les intoxications au monoxyde de carbone. Il y a moins de risque avec les chaudières récentes mais leur entretien reste nécessaire. "J'ai vu des gens avoir une petite fuite et attendre, raconte Olivier, ça s'est transformé une grosse fuite et d'une réparation peu couteuse c'est devenu quelque chose de beaucoup plus cher".
De toute façon l'entretien d'une chaudière est une obligation. En cas d'accident à cause d'une chaudière mal entretenue, les assurances ne sont pas tenues de prendre en charge les indemnisations.
Reportage à Saint-Médard-en-Jalles