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Guadeloupe : Jean Castex "condamne avec la plus extrême fermeté les violences" et "appelle au calme"

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Le Premier ministre Jean Castex condamne ce lundi soir les "violences" commises en Guadeloupe, frappée de plein fouet par l'épidémie de Covid-19 cet été, et secouée depuis une semaine par un mouvement ayant pour origine la contestation de l'obligation vaccinale des soignants.

La Guadeloupe est en proie à des manifestations et des pillages depuis une semaine (illustration). La Guadeloupe est en proie à des manifestations et des pillages depuis une semaine (illustration).
La Guadeloupe est en proie à des manifestations et des pillages depuis une semaine (illustration). © AFP - Christophe ARCHAMBAULT

À l'issue d'une réunion en visioconférence avec des élus de Guadeloupe ce lundi soir, le Premier ministre Jean Castex a "condamné avec la plus extrême fermeté les violences" qui ont éclaté depuis le week-end dernier dans le département antillais, sur fond de contestation de l'obligation vaccinale et de crise sociale. "La situation que connaît la Guadeloupe depuis quelques jours est d'une particulière gravité", a déclaré le chef du gouvernement depuis l'hôtel de Matignon où il est isolé, l'une de ses filles ayant été testée positive au Covid-19. "Je condamne avec la plus extrême fermeté ces violences. Les auteurs sont et continueront d'être arrêtés et jugés", a ajouté Jean Castex.

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"Pas question de revenir sur l'obligation vaccinale"

"Il n'est pas question, en Guadeloupe ou ailleurs, de revenir sur cette obligation vaccinale pour les soignants", a-t-il ajouté estimant que "nous devons nous montrer collectivement solidaires et responsables." Jean Castex a également annoncé la création d'une "instance de dialogue", pour "répondre aux craintes des derniers professionnels soumis à l'obligation vaccinale" et qui ne sont pas encore vaccinés.

"Je veux favoriser le dialogue avec les sapeurs pompiers de la Guadeloupe, notamment avec les pompiers volontaires", a-t-il précisé. "Une mission du ministère de l'Intérieur sera à pied sur place dès demain pour examiner avec eux les voies et moyens pour permettre les conditions de déploiement de l'obligation vaccinale."

Plus tôt dans la journée, Emmanuel Macron avait lancé un appel au calme face à une crise qualifiée de "très explosive". Frappée de plein fouet par l'épidémie de Covid-19 cet été, la Guadeloupe est secouée depuis une semaine par des manifestations. Barrages sur les axes routiers, pillages... le mouvement, qui a pour origine la contestation de l'obligation vaccinale des soignants, a dégénéré en crise sociale.

L'ARS de Guadeloupe dénonce des "agressions physiques de professionnels de santé"

Ce lundi, l'Agence régionale de santé de Guadeloupe a alerté "sur les agressions physiques que les professionnels de santé ont subies ces derniers jours alors qu'ils allaient soigner les pères, les mères et les enfants de Guadeloupe".

"Ce n'est pas acceptable", a dénoncé l'ARS dans un communiqué évoquant des menaces "au fusil à pompe", une "tentative de car-jacking", un médecin "tenu en joue avec un fusil sur la tempe à la sortie de sa garde aux urgences au niveau d'un barrage" ou des "agressions de pharmaciens". "Des plaintes sont systématiquement déposées et des poursuites seront engagées", indique encore le communiqué de l'ARS qui dénonce l'impact de la situation sur la santé des malades. "Le report de leurs soins peut être dangereux" et les délais d'attente aux barrages exposent à "la dégradation de l'état de santé de la personne".  

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