Guerre en Ukraine : vers une association d'aide aux victimes à Dijon

Le soutien aux victimes de la guerre en Ukraine est croissant à Dijon ! Plus de 200 personnes se sont rassemblées ce samedi 27 février autour de la place de la République. Initiée par la communauté ukrainienne, la nouvelle mobilisation a attiré plus de monde que la première au même endroit le jeudi précédent. 

ⓘ Publicité

Déjà présente sur Facebook, la création d'une association d'aide aux victimes est maintenant effective à Dijon, où la mairie brandit le drapeau ukrainien devant l'Hôtel de Ville, à côté des drapeaux français et européens. 

Venu sur le rassemblement, le maire François Rebsamen a brièvement pris la parole : il précise que la ville "se tient prête" à accueillir des réfugiés, un souhait partagé par d'autres villes françaises, comme à Lille, où la maire Martine Aubry envisage de recevoir des demandeurs d'asile "si cela devenait nécessaire."

"La pression mondiale des manifestants aide"

Les ukrainiens de la Côte-d'Or sont naturellement inquiets pour le sort de leurs compatriotes restés sur place. Le rassemblement de Dijon a été marqué par plusieurs prises de paroles : "vive l'Ukraine, vive la France" et des demandes précises, comme l'intervention militaire des forces occidentales pour empêcher l'action de l'aviation russe, ce qui n'est pas prévu pour le moment par l'OTAN ou la France_. "Les soldats ukrainiens vous demandent de nous soutenir"_ a ainsi lancé Yuliya devant la foule, l'une des organisatrices de la mobilisation dijonnaise.

Au-delà de la symbolique, _"la pression mondiale des manifestations aide, il ne faut pas la sous-estimer"_ estime Anastasia, qui a aussi participé aux manifestations pro-Europe à Kiev en 2014. "C'est bien qu'il n'y ait pas que Paris parmi les villes mobilisées en France. J'espère que ça va donner de l'espoir en Ukraine. Ça va montrer à Vladimir Poutine que tout le monde est contre lui. C'est quelqu'un de puissant et intelligent, mais il ne faut pas sous-estimer notre pression. Quand on se rassemble tous, nous formons une pression psychologique qui peut fonctionner." 

"C'est bien qu'il n'y ait pas que Paris parmi les villes mobilisées en France. Quand on se rassemble tous, nous formons une pression psychologique qui peut fonctionner." Anastasia, une participante ukrainienne du rassemblement à Dijon.

Parmi les besoins ciblés, les ressortissants ukrainiens demandent également l'acheminent rapide de médicaments en Ukraine, et le rapatriement des Ukrainiens habitant en France, mais coincés au pays.