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Halloween, le calvaire du vendeur de bonbons d'Aubusson

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Chaque année pour Halloween les petits Aubussonnais se précipitent dans la boutique de sucreries "C'est bonbon pour le moral". Chaque année, le gérant leur offre environ 10kg de friandises. Il le fait de bon cœur mais c'est une très mauvaise journée pour son chiffre d'affaire.

L'un des deux saladiers préparés par Jonathan Cavalière
L'un des deux saladiers préparés par Jonathan Cavalière © Radio France - Camille André

Des sorcières, des fantômes et des petits vampires devraient envahir les rues ce jeudi 31 octobre ! C'est Halloween. Selon la tradition de cette fête américaine, les enfants se déguisent en petits monstres et vont frapper aux portes pour réclamer des friandises. On peut trouver ça attendrissant... Mais ce n'est pas bon du tout pour les affaires de Jonathan Cavalière le gérant de la boutique "c'est bonbon pour le moral" à Aubusson.  

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160 euros de bonbons offerts

Chaque année, des dizaines d'enfants se précipitent dans sa boutique de friandises. Chacun réclame son sac de sucreries. "Les enfants viennent nous dévaliser. Ils se donnent le mot et tous les petits Aubussonnais passent par là", constate le gérant, qui n'a pas le cœur à leur dire de passer leur chemin. 

L'un des saladiers de bonbons préparé par Jonathan Cavalière
L'un des saladiers de bonbons préparé par Jonathan Cavalière © Radio France - Camille André

Cette année encore, Jonathan Cavalière leur a préparé deux saladiers pleins de bonbons, soit dix kilos de friandises qu'il va offrir. "Ça correspond à environ 160 euros de perte", estime le jeune homme. 

Heureusement qu'Halloween ne tombe qu'une fois par an

Jonathan Cavalière assure qu'il n'a pas vendu beaucoup de bonbons en prévision d'Halloween. "Les gens qui achètent des friandises pour les donner aux enfants qui passent, préfèrent généralement les acheter en grande surface, car c'est moins cher, mais aussi de moindre qualité", observe le jeune homme. 

Solidarité entre commerçants

Heureusement, certains commerçants voisins jouent le jeu et lui achètent les bonbons qu'ils comptent distribuer aux enfants ce 31 octobre. C'est le cas de Pascal Saint-Cricq, le gérant de la boutique de pêche, chasse et sports : "Je ne suis pas contre les grandes surfaces, mais entre commerçants on se serre les coudes et on se fait travailler les uns les autres", explique-t-il. 

Jonathan Cavalière garde le sourire. Il possède aussi la boutique de téléphones située juste à côté. Cette activité constitue la plus grosse part de son chiffre d'affaire "Les bonbons restent une activité secondaire. Halloween n'arrive qu'une seule fois dans l'année, alors on en rigole". 

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