Indre et Loire: l'un des survivants du massacre de Maillé honoré par un ministre allemand

C'est  une première historique qui a eu lieu samedi à Maillé, village martyr d'Indre-et-Loire. Pour la première  fois depuis l'après-guerre, la commune a reçu la visite d'un  ministre du gouvernement allemand. Mickaël Roth, ministre délégué aux Affaires Européennes, est  venu se recueillir sur les lieux du massacre perpétré par les Nazis le  25 août 44. Il y a 74 ans,124 habitants de Maillé, hommes, femmes,  enfants, et personnes âgées avaient été tués et leurs maisons brûlées. Samedi, le ministre allemand aux Affaires  Européennes est venu s'excuser pour cette barbarie et il a décoré Serge  Martin, l'un des survivants du massacre, âgé de 84 ans. Il lui a remis  la croix de chevalier de l’ordre du mérite de la république fédérale d’Allemagne.

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Maillé, c'est un lieu de la honte allemande - Le ministre allemand des affaires européennes

Mickaël Roth, le ministre des affaires européennes  d'Angela Merkel, a expliqué que c_'était très important d'être ici pour remettre à Serge Martin, survivant du massacre, la croix de chevalier de l'ordre du mérite de la part du président de la République Fédérale d'Allemagne. Maillé, c'est un lieu de la honte allemande qui n'est pas assez connu des patriotes en Allemagne_. 

Elle est trop minable la guerre. Je souhaite que les jeunes ne connaissent pas ça - Serge Martin

Le 25 aout 44, Serge Martin a perdu ses parents et ses sœurs dans le massacre de  Maillé. Depuis, partout, il porte un message de paix et de  réconciliation. Je suis surpris par cette distinction remise par le président allemand. Je souhaite aux jeunes générations qu'ils ne connaissent une telle barbarie. Elle est trop minable la guerre. Avant de quitter le village, le  ministre a promis que devant le Bundestag, le parlement allemand, il  interviendrait pour qu'on n'oublie pas Maillé, le village martyr. La  maison du souvenir de Maillé est ouverte du lundi au samedi, le matin  et l'après-midi. Elle sera fermée le week-end à partir du 1er décembre  pour des raisons budgétaires.