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"Un rêve", "un espoir", "une catastrophe" : à 1.000 jours du coup d'envoi, les JO de Paris 2024 divisent

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Ce samedi 30 octobre, nous sommes à 1.000 jours des JO de Paris 2024. Des Jeux Olympiques et Paralympiques qui provoquent enthousiasme et espoir pour beaucoup de Franciliens, alors que d'autres dénoncent les conséquences environnementales des chantiers en cours, notamment en Seine-Saint-Denis.

Photo d'illustration JO de Paris 2024 Photo d'illustration JO de Paris 2024
Photo d'illustration JO de Paris 2024 © Maxppp - Maxppp

À 1.000 jours des Jeux Olympiques de Paris 2024, les avis restent partagés sur l'opportunité d'organiser cet événement mondial en France et notamment en région parisienne où des milliers d'athlètes et touristes sont attendus dans trois ans. Une région où les chantiers déjà lancés pour ces JO suscitent espoir pour certains, inquiétudes pour d'autres. 

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Les JO "un accélérateur" pour le 93 ?

La Seine-Saint-Denis est le département qui accueillera une grande partie des épreuves en 2024, au Stade de France évidemment, mais aussi le water-polo et la natation synchronisée dans le futur centre aquatique (CAO) en construction actuellement à Saint-Denis. Sans oublier, le village des médias à Dugny et surtout le village olympique où logeront les 17.000 athlètes. Ce village, situé à cheval sur les communes de Saint-Ouen, L'Ile-Saint-Denis, sera ensuite transformé en quartier d'habitations avec des milliers de logements à la clé. Les JO sont surtout "un accélérateur et un bonificateur de notre projet", assure Mohamed Gnabaly, le maire de L'Ile-Saint-Denis.

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Les attentes des professionnels

Beaucoup d'attentes aussi de la part des professionnels du tourisme, surtout après des années qui auront été marquées par la crise historique du Covid. Antoine Laval, propriétaire d'un "petit hôtel" dans le 20e arrondissement de Paris, espère sentir les retombées économiques de Paris 2024 avant même le début des Jeux.

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À Montreuil, l'entreprise d'insertion Label Gamelle , qui distribue des repas dans les centres d'hébergements de la région parisienne, a déjà réussi à décrocher un contrat en septembre dernier. La vingtaine d'employés ont préparer un buffet pour 500 personnes lors d'un événement organisé par La Solideo (société de livraison des ouvrages olympiques) avec les acteurs du BTP. "Quand j'ai reçu le coup de fil, je suis allée voir mon équipe et je leur ai dit, vous n'allez jamais croire qui m'a appelée ?!", raconte Christine Merckelbagh, la co-fondatrice. Elle espère décrocher d'autres contrats d'ici 2024 et pendant les Jeux.

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Des chantiers qui suscitent des inquiétudes

Mais ces Jeux provoquent aussi la colère de certains habitants du 93. À Saint-Denis, un échangeur autoroutier entre l'A86 et l'A1 est en construction dans le quartier Pleyel. Il doit permettre, entre autre, de mieux desservir le futur village des athlètes. Mais depuis quelques mois, le chantier devient "invivable" pour Rosa, riveraine et présidente de l'association Vivre à Pleyel. "Même avec la télé allumée et le double-vitrage de ma maison, j'entends le bruit  des travaux", déplore-t-elle.

Rosa, riveraine du chantier de l'échangeur autoroutier et présidente de l'association "Vive à Pleyel" © Radio France - Hajera Mohammad
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Depuis trois ans, des parents d'élèves du groupe scolaire Anatole France se mobilisent contre cet échangeur qui va encercler l'école où sont scolarisés 600 élèves. Pour Cécile, maman de deux élèves, ça va forcément causer "des problèmes de pollution de l'air, de bruit et de sécurité routière". Les pétitions et recours en justice n'ont rien donné . Aujourd'hui, une seule solution pour ces parents : que l'école soit déplacée. 

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Ces athlètes franciliens qui rêvent d'or

Enfin, les sportifs franciliens qui ont eu chance de participer à ces Jeux, s'y préparent sans relâche. Pas question de manquer ce rendez-vous à la maison pour Rafik Arabat. "C'est une motivation supplémentaire parce que je me dis que pour une fois toute ma famille pourra être là", explique le champion d'haltérophilie. Le trentenaire, qui vit à La Courneuve, espère surtout que ces JO permettront de faire avancer enfin la visibilité des athlètes handisport comme lui. "J'ai envie d'y croire, c'est important, parce qu'au final, tous les athlètes partagent le même objectif, la médaille."

CAM 93 le club d'athlétisme de Montreuil espère envoyer au moins 5 de ses espoirs aux JO de Paris © Radio France - Hajera Mohammad

Les jeunes du CA Montreuil 93, l'un des plus importants club d'athlétisme de France, eux comptent bien participer à l'aventure olympique. En compétition ? "C'est un rêve, on fait tout pour travailler mais il faut être réaliste aussi", affirme Aïcha, 18 ans, spécialiste des haies et du sprint. Si ce n'est pas sur la piste du Stade de France, les jeunes athlètes espèrent au moins être dans les tribunes du Stade de France ou pouvoir être bénévoles pour l'organisation des Jeux. Ca tombe bien Paris 2024 a annoncé, en septembre,  le recrutement de 45.000 "volontaires" pour ces JO à la maison

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