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L'association L214 dénonce l'utilisation de fourrure de visons, en ciblant un élevage de Vendée
L'association L214 a lancé ce jeudi une campagne contre l'utilisation de la fourrure de visons. Cette campagne s'appuie sur une vidéo tournée dans un élevage de Landeronde, près de la Roche-sur Yon. De son côté, l'éleveur semble au bout du rouleau.

L'association de défense du bien-être animal a lancé une nouvelle campagne, cette fois contre l'utilisation de fourrure de visons. Pour étayer son propos, elle diffuse ce jeudi une vidéo tournée secrètement dans un élevage installé à Landeronde, en Vendée.
On y voit des visons enfermés par trois dans des cages minuscules et couvertes de crasse. Les images montrent également que les bâtiments ne sont pas étanches et que les déjections des visons se répandent autour de l'élevage.
Des images tournées en secret
Dans sa campagne de sensibilisation, L214 dénonce l'absence de réglementation en France sur l'élevage de visons pour leur fourrure. Pour produire ces images, ses membres ont utilisé un drone et se sont introduits dans l'élevage de nuit, sans autorisation. Le maire de Landeronde vient de découvrir ces images. Sa réaction...
Rencontré à la porte de son élevage, l'homme semble totalement abattu. Lancée il y a 37 ans à Landeronde, son activité n'est plus florissante depuis de nombreuses années. Il est actuellement en redressement judiciaire, et va se séparer de son unique employée. Selon lui, la dernière inspection des services vétérinaires remonte à novembre 2017. Les agents de l'Etat ont constaté que l'élevage n'est plus aux normes, mais ont autorisé la poursuite de son activité, car l'éleveur doit prendre sa retraite à la fin de l'année. Aujourd'hui, il lui reste 9 mois à cotiser, avant de percevoir une retraite de 700€. Alors pourquoi viser cet élevage plus qu'un autre ? La réponse de L214...
L'association annonce avoir déposé plainte ce jeudi matin auprès du Procureur de la République des Sables d'Olonne pour mauvais traitements envers des animaux et des atteintes à l'environnement. De son côté, l'éleveur doit déposer plainte auprès de la Gendarmerie, car les membres de l'association sont entrés dans son élevage par effraction.