La Cité de l’Espace à Toulouse a vibré pour le décollage de Thomas Pesquet pour l'ISS
Le musée toulousain a reçu des dizaines d’experts, des astronautes et des journalistes ce vendredi pour faire vivre en direct cet événement international. Thomas Pesquet est parti pour la Station spatiale internationale sous les yeux de millions de spectateurs.
La cité de l'Espace à Toulouse a vibré pour le décollage de la mission Alpha avec Thomas Pesquet, pour rejoindre la Station spatiale internationale. Des experts, des journalistes, des astronautes étaient réunis à la Cité de l'Espace pour suivre l'événement sur les écrans, faire le décompte et regarder la fusée s'envoler.
"Ça nous fait décoller du quotidien", P. Droneau, directeur chargé de mission à la Cité de l'Espace.
"Même si on est habitué à Toulouse, on a suivi beaucoup de missions spatiales, ça reste toujours un moment extraordinaire", raconte Philippe Droneau, directeur chargé de mission à la Cité de l'Espace. Il ne cache pas son admiration : "Cette capacité qu'a l'humanité de faire des choses extraordinaires, et c'est positif en plus ! C'est toujours un moment très fort, ça nous fait décoller du quotidien."
C'est du non-stop pour les astronautes
Les prochaines heures sont tout aussi cruciales et denses pour les astronautes, dont Thomas Pesquet. Didier Schmitt, directeur de la stratégie des vols habités à l'ESA, l'Agence spatiale européenne, détaille le programme : "Sur 24 heures, on va s'approcher tout doucement de l'ISS, s'aligner sur sa trajectoire. Au dernier moment, on va impacter la station, très lentement, pour aller se verrouiller sur la station." Didier Schmitt évoque 30 cm/s.
Les six prochains mois vont être extrêmement remplis, minutés chaque jour. Dans la foulée, un astronaute allemand rejoindra Thomas Pesquet le dernier mois du séjour, c'est à ce moment-là que Thomas Pesquet sera le commandant de bord. Enfin, une astronaute italienne prendra le relais. Cela reprénsente 18 mois de présence européenne à bord de l'ISS, du jamais vu.