La mairie de Boulogne-Billancourt brièvement occupée par des mal-logés
Ce jeudi matin des membres du Collectif des mal-logés en colère se sont introduits dans le hall de la mairie de la Ville des Hauts-de-Seine. Ils dénoncent le manque de logements sociaux dans la commune, épinglée le mois dernier dans le bilan de la loi SRU.

Boulogne-Billancourt est devenue malgré elle, avec Neuilly-sur-Seine, le symbole de ces villes qui ne respectent pas la loi SRU sur la construction de logements sociaux. Et c'est bien pour cela que les membres du Collectif des mal-logés en colère ont investi ce matin l'Hôtel de Ville de la commune. Peu nombreux mais bruyants, ils ont déployé des banderoles et joué du tambour dans le hall.
Le collectif dénonce le manque de logements sociaux : moins de 15% au premier janvier 2014 selon les chiffres publiés sur le site de la mairie de Boulogne, alors que la loi en impose désormais 25%. "L’hébergement d’urgence ne serait plus saturé si toutes celles et ceux qui attendent en vain un logement social en sortaient. Or, depuis deux décennies, des communes , pourtant très riches, ne respectent même pas la loi SRU" précise le communiqué des Mal-logés en colère qui se sont fait une spécialité de ces manifestations impromptues. Le 13 décembre dernier déjà ils avaient envahi le siège de la Direction du Logement dans le nord de Paris.
La mairie assure elle que les manifestants ne sont pas des habitants de Boulogne-Billancourt et qu'ils étaient très peu nombreux.