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La Métropole de Grenoble équipe ses bornes incendies contre les ouvertures sauvages
Face à un phénomène qui n'est pas nouveau mais qui a tendance à se répandre, et plus encore les années de fortes chaleurs, la Métropole de Grenoble déploie petit à petit des équipements supplémentaires qui rendent les bornes incendies plus difficile à ouvrir.

En 2018 la Métropole de Grenoble avait été confrontée à une centaine d'ouvertures sauvages de bornes incendies. En 2019 le compte fait déjà état de 150 ouvertures, dont 42 pour la seule semaine caniculaire de juin. Le phénomène dit de "streetpooling" (piscine de rue), de ces bornes ouvertes soit directement pour se rafraîchir soit pour remplir une piscine tout aussi sauvage, a tendance à progresser et à s'installer. Même si il ne concerne encore qu'une minorité des 6 300 bornes du territoire de la Métro.
Interdit et dangereux
"C'est une volonté politique de lutter contre ces incivilités ou vandalismes...". Christophe Mayoussier, vice-président à l'eau de la Métropole grenobloise affiche sa fermeté. Entre 2017 et 2018 la Métro estime que pas loin de 230 000 mètres cube d'eau potable sont parties aux égouts lors d'ouvertures sauvages de bornes à incendie, et le bilan fait déjà état de 60 000 mètres cube en ce printemps-été 2019. Au-delà de la ressource en eau c'est une question de sécurité. "Ce sont des outils de travail pour les pompiers ces bornes", explique l'élu, et si elles sont détériorées au point de ne plus pouvoir remplir leur fonction cela peut évidemment avoir des conséquences graves. Elles sont aussi situées sur le réseau d'eau potable "et dans les zones d'immeubles, explique encore Christophe Mayoussier, cela peut entraîner une perte de pression, voire d'alimentation, dans les étages élevés". Sans parler du danger d'ouvrir sans précaution des bornes dans lesquelles la pression est généralement importante.
Un "chapeau" qui change tout
C'est pour toutes ces raisons que depuis début 2018, la Métropole de Grenoble installe petit à petit, et d'abord dans les zones et les communes les plus concernées (Grenoble, Echirolles, Saint-Martin-d'Hères, Eybens, Domène, Pont-de-Claix...), une sorte de "chapeau" sur ses bornes incendies. Une pièce supplémentaire qui rend impossible l'ouverture avec une simple clé à molette ou pince multiprise et qui semble remplir sa mission puisqu'aucune des bornes modifié en 2018 n'a été ouverte cette année.Un dispositif à 400 euros HT pièce tout de même et qui est déployé désormais sur 80 bornes. Il est appelé à se généraliser. Les pompiers évidemment ont eux les bonnes clés pour ouvrir.
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