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La population alsacienne augmente de moins en moins

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Selon les chiffres de la population légale publiés par l'Insee mercredi, le Haut-Rhin et le Bas-Rhin ont gagné en population entre 2010 et 2015. Mais la progression ralentit depuis 20 ans.

Strasbourg (photo d'illustration)
Strasbourg (photo d'illustration) © Maxppp -

Ils sont toujours très attendus par les communes. Ils conditionnent les dotations de l'État, les modes de scrutin aux élections municipales ou encore le nombre de conseillers municipaux. L'Insee a publié mercredi 27 décembre les derniers chiffres de la population légale . Au 1er janvier 2015, le Bas-Rhin comptait 1,12 million d'habitants (+0,4% d'augmentation annuelle sur la période 2010-2015), et le Haut-Rhin, un peu plus de 762 600 (+0,3%).

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"La population des deux départements alsaciens continue de progresser grâce aux trois locomotives que sont les agglomérations de Strasbourg, Mulhouse et Colmar", analyse Pierre Courson, responsable du service des études à l'Insee du Grand Est. La communauté d'agglomération de Colmar a ainsi vu sa population augmenter de 0,7%, en moyenne annuelle, entre 2010 et 2015. Le taux d'évolution s'établit à 0,5% pour l'Eurométropole de Strasbourg et à 0,3% pour Mulhouse Alsace Agglomération.

Un manque d'attractivité résidentiel

Preuve qu'il n'est pas donné à toutes les grandes agglomérations de gagner en population, celle de Metz se dépeuple (-0,3% par an). "Mais il faut rester modeste. La progression de la population alsacienne faiblit depuis deux décennies, nuance Pierre Courson. Et s_i la population augmente, c'est globalement grâce au solde naturel : on compte plus de naissances que de décès." _

Le solde migratoire, lui, stagne : il y a autant de gens qui quittent les grandes agglomérations alsaciennes que de personnes qui s'y installent. 

Le contraste est saisissant avec les régions littorales du sud et de l'ouest de la France. Les agglomérations de Montpellier, Toulouse, Nantes ou encore Bordeaux attirent les populations. Combiné à un solde naturel positif, le phénomène propulse Montpellier au rang de septième ville de France... devant Strasbourg .

Quant au Grand Est (5,6 millions d'habitants au 1er janvier 2015), il ne voit sa population augmenter que dans la moitié de ses départements (Bas-Rhin, Haut-Rhin, Aube, Marne et Meurthe-et-Moselle). Le taux d'évolution de la population régionale de 2010 à 2015 (+0,1% annuel) est l'un des plus faibles de France, juste devant la Bourgogne-Franche-Comté. Avec plus de départs que d’arrivées, le Grand Est est la troisième région la moins attractive de métropole après l’Île-de-France et les Hauts-de-France. Les agglomérations de Troyes (+0,6% annuel) et Reims (+0,5% annuel) tirent leur épingle du jeu grâce à leur proximité avec la région parisienne. 

Au 1er janvier 2015, la France comptait plus de 66,2 millions d'habitants (hors Mayotte), soit une augmentation annuelle de 0,5% entre 2010 et 2015.

L'évolution de la population dans les départements.
L'évolution de la population dans les départements. © Visactu

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