Passer au contenu

Le média
de la vie locale

Publicité
Logo France Bleu

La résistante Noëlla Rouget est morte à l'âge de 100 ans

Par

La résistante Noëlla Rouget est morte ce dimanche à Genève à l'âge de 100 ans. Elle fut connue pour avoir demandé la grâce de son bourreau, l'homme qui la déporta et fit exécuter son fiancé.

Noëlla Rouget est décédée à Genève dimanche à l’âge de 100 ans. Noëlla Rouget est décédée à Genève dimanche à l’âge de 100 ans.
Noëlla Rouget est décédée à Genève dimanche à l’âge de 100 ans. © Maxppp - Grégory YETCHMENIZA

Noëlla Rouget, résistante pendant la Seconde Guerre mondiale, est morte ce dimanche à Genève à l'âge de 100 ans, rapporte franceinfo, confirmant une information de plusieurs autres médias. Cette ancienne institutrice s'est battue pour faire gracier celui qui avait entraîné sa déportation et l'exécution de son fiancé.

Publicité
Logo France Bleu

"Une partisane de la liberté"

Emmanuel Macron salue dans un communiqué "une partisane de la liberté qui donna aux valeurs de fraternité et de pardon leur incarnation la plus haute. Il adresse à sa famille et ses proches ses condoléances émues", indique franceinfo.

Noëlla Rouget (née Peaudeau) est née à Saumur (Maine-et-Loire) le 25 décembre 1919. Elle entre dans la résistance en 1941, alors institutrice, en tant qu'agente de liaison pour un mouvement gaullien puis pour un réseau crée par les services d’espionnage britanniques. 

En juin 1943, elle est arrêtée avec son fiancé, Adrien Tigeot, qui fut torturé et fusillé peu de temps après. Noëlla elle, fut déportée à Ravensbrück. Elle restera quatorze mois dans ce camp que l'on surnomme l'enfer des femmes.

Elle refuse la peine de mort pour son bourreau

Vingt ans après la fin de la guerre, un Français passe devant la justice : Jacques Vasseur qui est responsable de plus de 310 déportations en seulement deux ans, dont 230 morts. Il est également responsable de l'arrestation de Noëlla et sa déportation, mais aussi la mort de son fiancé. La résistante, opposée à la peine capitale, contre l’esprit de vengeance, seule parmi 200 témoins, appela le général de Gaulle à commuer la peine de mort en peine de prison à vie. Elle obtient gain de cause qu'elle obtint en 1966.

L'info en continu

Publicité
Logo France Bleu