La start-up héraultaise Zephalto veut proposer des croisières spatiales dès 2024
La stat-up héraultaise Zephalto veut envoyer des passagers à 25 kilomètres d'altitude d'ici quatre ans. Des croisières dans la stratosphère à bord d'un ballon.
Le tourisme spatial à la sauce héraultaise ! C'est l'ambition de l'entreprise Zephalto basée au Pouget. Elle veut envoyer des passagers à 25 kilomètres d'altitude d'ici 2024. Le tout à bord d'un ballon capable de voler dans la stratosphère. Un projet un peu fou mais déjà très concret. Des tests ont déjà été réalisés notamment un premier vol de 300 kilomètres le 21 août dernier à basse altitude entre le Pouget et Le Puy de Dôme. Un nouveau vol sera effectué en octobre.
"Nos passagers pourront admirer la beauté de notre planète" projette Guillaume Aldegheri. Le directeur de Zephalto promet un voyage unique dans quatre ans : "vous pourrez voir la courbure de la terre avec le bleu de l’atmosphère et le noir de l'espace." À 25 kilomètres, le ballon se situera au-dessus des avions de ligne. L'entreprise a noué un partenariat avec le Centre national d'études spatiales et l'Agence spatiale européenne.
Un ballon 100% écolo
Le ballon vol grâce aux panneaux solaires qui permettent de compresser l'air des ballons et dont de gérer l'altitude de la navette. "Pour l'instant c'est un beau bébé de 70 mètres de haut avec un grand ballon au dessus. Il est translucide, juste en dessous la nacelle type montgolfière avec les pilotes et tout l'espace de vie. L'autre ballon situé au dessous est rempli d'air. Quand on comprime de l'air, il prend de la masse et donc nous pouvons descendre ou monter au choix" explique Vincent Farret d'Astières, fondateur de Zephalto et pilote. Ce qui lui offre une capacité de vol illimité.
Premier vol réussi
En attendant 2024 et les premières croisières, un premier vol a été réalisé le 21 août dernier. Vincent Farret d'Astières a piloté le ballon pendant 300 kilomètres du Pouget au Puy de Dôme. "Tout s'est bien passé. Ce vol ouvre de magnifiques possibilités" indique-t-il. Reste une grande inconnue : le prix du vol. "On ne le dévoile pas encore" admet Guillaume Aldegheri.