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La tradition des chrysanthèmes a encore la cote à Sainte-Eulalie

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Chez Gaec de Loume, les producteurs ont planté 4500 pieds de chrysanthèmes pour le 1er novembre. Malgré une baisse des ventes chaque année, la plante compte encore des adorateurs.

La tradition des chrysanthèmes se perpétue depuis 1918
La tradition des chrysanthèmes se perpétue depuis 1918 © Radio France - Martin Cotta

"J*'en mets dans les plates-bandes, les chrysanthèmes sont colorés et c'est chatoyant* " affirme Michel. Son caddie est bien rempli, quelques pots à 10 euros achetés donc pour son jardin. Car voilà, la tradition du chrysanthème a du plomb dans l'aile. Vieille de presque 100 ans ( la première fois que les tombes en France ont été garnies par la vivace remonte à la fin de la première guerre mondiale en 1918 ), ses plus fervents supporteurs refusent de la laisser pour compte et tentent de la faire évoluer. "On fabrique des pots plus petits aujourd'hui pour que cela rentre dans les urnes funéraires " affirme Valérie une des productrices de Sainte-Eulalie.

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Des nouveaux pots, plus petits, adaptés aux urnes funéraires
Des nouveaux pots, plus petits, adaptés aux urnes funéraires © Radio France - Martin Cotta

Aujourd'hui 2 raisons expliquent la baisse des ventes ( et donc de production ) de chrysanthèmes : la crise selon les producteurs. Les Français seraient moins enclins à dépenser 10 euros dans des fleurs. Et puis les cimetières sont de moins en moins visités. "C'est inadmissible, parfois les gens déposent des chrysanthèmes sur la tombe de leur proche et ne reviennent jamais dans l'année " se désole Solange.

A Sainte-Eulalie chez Gaec de Loume on a planté 4500 pieds cette année. Les producteurs espèrent en vendre au moins 4000 pour que 2013 soit rentable car l'hiver est la période la plus forte en terme de ventes de fleurs.

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