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"Le bilan du mois de décembre est à nuancer", Yann Maunier, traiteur à Nice

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La crise sanitaire s'invite une fois plus pour les fêtes de fin d'année. Certains traiteurs ont perdu les trois-quart de leur chiffre d'affaires du mois de décembre notamment à cause de l'annulation des réunions d'entreprises. Mais Yann Maunier, traiteur à Nice, nuance ce tableau très sombre.

Photo d'illustration traiteur Photo d'illustration traiteur
Photo d'illustration traiteur © Maxppp - Sebastien JARRY

L'ambiance n'est pas à la fête pour tout le monde cette année à Noël. Certains traiteurs ont perdu les trois-quart de leur chiffre d'affaires du mois de décembre à cause de l'annulation des réunions de fin d'année dans les entreprises. Mais les particuliers continuent de commander des bons petits plats, notamment pour les fêtes. Yann Maunier, gérant du traiteur "Le Pitchoun" à Nice nous explique sa situation. 

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Est-ce que c'est le rush en ce moment ? 

Oui ces derniers jours nous avons eu beaucoup de clients. Certains s'y prennent encore au dernier moment mais on essaie de trouver une solution pour tout le monde et de faire plaisir. 

Votre chiffre d'affaires a-t-il baissé à cause de la cinquième vague de coronavirus ? 

Le bilan est nuancé. L'activité événementielle est très faible. Tout est annulé. Tout ce qui était prévu pour les entreprises, les professionnels qui étaient censés se retrouver, c'est annulé, reporté, décalé. Et malheureusement, ça, c'est une perte de chiffre d'affaires qui est importante. Par contre, les gens à la maison sont dans l'esprit de Noël, ils ont envie de se retrouver et de bien manger.

Quel est le panier moyen ? 

Chez nous il se situe autour d'une quarantaine d'euros en moyenne. Le produit phare reste le foie gras en entrée et les volailles en plat. Ce qui est sympa, c'est qu'il y a plein de gens qui ont envie de sortir un peu de l'ordinaire, de se faire plaisir. Nous, on a fait des petites recettes pour ça. On a fait par exemple des suprêmes de chapon, mais on les a travaillés en ballotin. Donc, c'est un peu différent de ce qu'on a d'habitude. On va voir de la cuisson basse température et des sauces. On peut un peu corser des sauces avec de l'orange, des choses comme ça.

Mais le foie gras a mauvaise presse en ce moment. Vos clients vous en demandent toujours autant ? 

Alors on sent que les habitudes changent et c'est plutôt une bonne chose. Il vaut mieux consommer moins de foie gras et consommer mieux. Nos produits viennent d'endroits où la production est responsable, où tout est plus mesuré, à l'échelle humaine.  Nous achetons notre foie gras dans les Landes. Ce sont des bêtes élevées en plein air et ça donne vraiment un produit de qualité qui fait la différence.

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