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Le confinement s'assouplit, mais les restaurateurs doivent encore attendre deux petits mois

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Pas une surprise, à peine une information. L'annonce de la réouverture des restaurants le 20 janvier 2021 par le chef de l'État n'a fait ni chaud ni froid aux restaurateurs nîmois. Encore deux petits mois à tenir, au moins. Tous attendent. Et certains craignent de disparaître.

Georges, le patron de La Marmite, devant les fourneaux de ce restaurant du centre-ville de Nîmes Georges, le patron de La Marmite, devant les fourneaux de ce restaurant du centre-ville de Nîmes
Georges, le patron de La Marmite, devant les fourneaux de ce restaurant du centre-ville de Nîmes © Radio France - Philippe Thomain

"On ne sait pas du tout où on va. C'est pas avec les quatre plats du jour qu'on vend dans la journée que ça nous permet de payer nos dettes. Quand on est son propre patron, on ne sort de l'argent pour soi que si de l'argent rentre. Donc, à la maison, on a rien, et il y a cinq ados. J'ai demandé à ma maman qui est à la retraite de nous aider financièrement". C'est Sandra qui parle, la petite cinquantaine. Avec son mari elle tient un restaurant depuis 20 ans dans le centre de Nîmes. "On ne sait pas si on va s'en sortir" dit-elle

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"Le fait de travailler, ça nous maintient." Christine Audibert, du Fanfaron

Difficile, dur, Fabio Mercadente le reconnaît. A la tête du Mercadente, il est seul en cuisine pour préparer, chaque jour, quelques plats du jour : "je ne peux pas dire que je travaille, mais je n'ai pas le choix. Plutôt que de rester à la maison sans rien faire, au moins j'essaie de me payer mon loyer." Lui aussi est un TNS, travailleur non salarié, l'éventuel argent des aides n'est pas pour lui, mais pour son entreprise. 

"J'attends, patiemment." Georges, patron de La Marmite

Christine Audibert à la tête du Fanfaron avec son mari depuis 10 ans, tous deux sont des travailleurs non salariés, le dit à propos des aides : "on reçoit des tableaux tous les jours mais c'est du chinois. Il faut que quelqu'un nous explique." Aussi avec son mari elle travaille... "ça nous maintient" dit-elle, "et on a une très belle clientèle, qui joue le jeu."

Même chose pour Georges, le patron de La Marmite : "J'ai fait un crédit, j'ai un peu mangé dessus et je ne veux surtout pas l'agrandir, donc je travaille, Je pense que ça va me permettre de payer mon loyer. Et j'attends, patiemment."

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