Passer au contenu

Le média
de la vie locale

Publicité
Logo France Bleu

Le haut-commissaire à la réforme des retraites répond aux questions des Mosellans

Par

Le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, a animé sa troisième consultation citoyenne ce vendredi 25 octobre. Il a tenté de rassurer la centaine de personnes présentes à la mairie de Metz.

Le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye a répondu aux inquiétudes des Mosellans
Le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye a répondu aux inquiétudes des Mosellans © Radio France - Cécilé Soulé

Jean-Paul Delavoye, haut-commissaire à la réforme des retraite poursuit sont tour de France pour exposer l'esprit de la réforme des retraite, après Rodez et Lons-le-Saunier, vendredi 25 octobre, il a rencontré une centaine de Mosellans en la mairie de Metz. Il leur a exposé l'esprit de la réforme voulue par le gouvernement. 

Publicité
Logo France Bleu

L'objectif est toujours de mettre à plat les 42 régimes de retraite et de les fondre dans une système unique qui fonctionnera avec des points au lieu de trimestres et annuités. Cette réforme fait peur à certains, une cinquantaine de manifestants se sont d'ailleurs rassemblés à l'extérieur de la réunion pour dénoncer ce projet

Y aura-t-il des gagnants et des perdants ? 

Jean-Paul Delevoye assume un rééquilibrage : "Dans un système de redistribution, il y a forcément celles et ceux qui sont avantagés par le système qui vont apporter leur contribution vis-à-vis de ceux qui sont désavantagés."

Parmi les désavantagés, il cite les femmes, "qui ont un niveau de pension inférieur de 40% à celui des hommes". Il annonce donc une série de propositions "pour réduire cet écart et faire en sorte que les femmes qui ont des carrières courtes, heurtées, à temps partiel, soient moins pénalisées que dans le système actuel". 

Maintien des départs anticipés pour les métiers de la sécurité

Jean-Paul Delevoye propose malgré tout de maintenir des dispositifs de départs anticipés. "Pour certaines fonctions de maintien de la sécurité, les policiers, les militaires, les surveillants pénitenciers, il nous paraît important de leur offrir la possibilité de garder des départs anticipés à 57 ans. Il est difficile d'imaginer qu'un parachutiste puisse assurer la sécurité de la France à 62 ans ou 64 ans. Il est également difficile d'imaginer que le policier chargé d'assurer la sécurité d'un quartier garde toute sa tonicité et son efficacité à ces âges là".

Le haut-commissaire à la réforme des retraites rencontrera les syndicats de la SNCF, qui craignent la disparition de leurs régimes spéciaux. le 31 octobre.

Publicité
Logo France Bleu