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Coronavirus : un club libertin du Pas-de-Calais fermé pour deux semaines sur arrêté préfectoral

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Le club privé libertin "La villa des anges" à Chocques (Pas-de-Calais), a dû baisser le rideau le 16 octobre pour non-respect des règles sanitaires face à l'épidémie de coronavirus. Une décision de la préfecture du département, pour 15 jours, en partie contestée par le gérant des lieux.

La club libertin n'aurait pas respecté les gestes barrières, selon la préfecture du Pas-de-Calais. La club libertin n'aurait pas respecté les gestes barrières, selon la préfecture du Pas-de-Calais.
La club libertin n'aurait pas respecté les gestes barrières, selon la préfecture du Pas-de-Calais. - P. Couturier

Les habitués des soirées à "La villa des anges" vont devoir prendre leur mal en patience. Ce club privé libertin - "club de divertissement pour adultes" peut-on lire sur le site internet - situé à Chocques, près de Béthune (Pas-de-Calais) est fermé temporairement pour non-respect des mesures sanitaires en pleine épidémie de coronavirus. 

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La préfecture du Pas-de-Calais a pris un arrêté en ce sens le 16 octobre, valable pour deux semaines. Dans un communiqué, le préfet explique que plusieurs infractions ont été constatées de manière répétée ces derniers jours au sein de l'établissement. 

Coins câlins 

Selon les services de l'Etat, le port du masque et la distanciation sociale n'ont pas été respectés à l'intérieur du club. Les clients ont également dansé, ce qui est interdit par un précédent arrêté préfectoral. 

Il est également reproché à l'établissement de ne pas avoir respecté les mesures d'hygiène dans la partie restaurant du site. 

Des infractions en partie contestées par le propriétaire des lieux, contacté par France Bleu Nord. "Nous avons eu 25 contrôles de police depuis le déconfinement, et aucun manquement n'a été relevé par les responsables de contrôle."

Selon Christophe Destrez, les clients de son établissement portent le masque et respectent les gestes barrières dans les espaces communs. 

"Il n'y a que dans les coins coquins qu'ils font ce qu'ils veulent, assure le gérant. Mais à ce niveau là, il n'y a aucune réglementation."

D'après Christophe Destrez, il y a "20 points de gel hydroalcolique dans les locaux" et les mesures d'hygiène sont aussi respectées dans la partie restauration. "C'est un libre-service, mais nous avons le droit, tant que le personnel porte le masque," affirme-t-il. 

Reste la pratique de la danse, et sur ce point le propriétaire est d'accord. "Oui, les clients se dandinent..."

Déjà mis en demeure

Pour expliquer cet arrêté, le gérant jette la pierre à ses concurrents directs dans la région. "Moi, j'ai le droit d'ouvrir car mon établissement est classé bar et restaurant. Les autres, ils ne peuvent pas car ils sont classé piste de danse. C'est de l'acharnement contre nous !" 

Christophe Destrez porte plainte pour harcèlement contre deux autres clubs qu'il accuse donc de l'avoir dénoncé. Il a aussi sollicité deux avocats pour demander l'annulation de l'arrêté préfectoral. 

De son côté, la préfecture précise que "La villa des anges" avait déjà fait l'objet d'une mise en demeure pour ces faits à la fin du mois d'août.

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