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Le secours populaire en Dordogne : "On manque cruellement de têtes et de bras"
Le Secours Populaire Dordogne recherche de nouveaux bénévoles. De moins en moins de volontaires viennent régulièrement aider l'association. Un manque qui oblige le Secours Populaire à réduire son action.

Trier le linge ou encore transporter les denrées alimentaires de l'entrepôt aux centres de distributions, les tâches ne manquent pas pour aider le Secours Populaire français Dordogne. Pourtant de moins en moins de bénévoles viennent régulièrement participer au fonctionnement de l'association. Un problème qui pourrait mettre en péril cette dernière.
À la source de ce problème, le fait que parmi les 780 bénévoles que compte l'association dans le département, très peu viennent régulièrement. "Beaucoup ne viennent qu'une fois ou deux par an, c'est déjà bien mais pour que tout puisse bien tourner, nous avons besoin que les bénévoles viennent régulièrement. Du coup, quand on a besoin de quelqu'un, on fait toujours appel aux mêmes bénévoles et ça devient du bénévolat intensif " explique Christine Bernard, la secrétaire générale du Secours Populaire français en Dordogne. Selon elle, seul un noyau dur d'un peu plus de 350 personnes permet à la dizaine de centres du Secours Populaire de Dordogne de tourner toute l'année.
Des conséquences sur les bénéficiaires
Et les conséquences sont nombreuses. Ces derniers jours par exemple, le conducteur du camion qui ravitaille le centre du Secours Populaire de Périgueux est en arrêt maladie et plus personne ne peut le remplacer. Les denrées sont donc difficilement acheminées jusqu'à l'endroit où les bénéficiaires viennent habituellement chercher leur aliments. Résultat, les étagères sont quasiment vides, tout comme le frigo alors qu'une quinzaine de famille vient ici tous les jours.
"Il suffirait que des bénévoles prennent deux heures dans la semaine pour venir et la situation serait bien meilleure" certifie Christine Bernard.
Le manque de bénévoles est d'autant plus inquiétant que le nombre de bénéficiaires, lui, ne baisse pas. Cette année, ils sont 8.500 cette année dans le département. C'est 20% de plus que l'année dernière.
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