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Les centres de vaccination contre le covid de Cherbourg-en-Cotentin vont fusionner
Face à la baisse du nombre de vaccinations encore à réaliser contre le covid, les centres d'injection du département se réorganisent. A Cherbourg-en-Cotentin, les deux centres fusionnent : dès le 9 novembre, il n'y en aura plus qu'un seul, à la salle des fêtes de Cherbourg.

Les centres de vaccination contre le covid ferment progressivement dans la Manche. A partir du 9 novembre, il n'y en aura plus qu'un seul à Cherbourg-en-Cotentin. Il sera situé salle des fêtes, sous la coordination du centre hospitalier public du Cotentin (CHPC). "C'est une fusion. On a préparé ce déménagement pour assurer une continuité dans l'accueil des patients, et que ce soit le plus fluide possible. On va être dans la continuité de ce qui se faisait à Montécot avec des infirmières libérales, des soignants du CHPC, des praticiens à la retraite et SOS Médecins qui nous accompagne depuis le début", explique Séverine Karrer, la directrice du CHPC. Jusqu'ici, il y avait deux centres à Cherbourg-en-Cotentin :
- Celui de la salle de fêtes, place centrale, qui est géré six jours sur sept par la ville et la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) jusqu'au 6 novembre. Au total, plus de 40 médecins, 60 infirmiers, 60 agents de la ville et une cinquantaine de bénévoles se sont relayés depuis le 18 janvier. Plus de 68.600 doses ont été injectées en un peu plus de neuf mois, allant jusqu'à 660 personnes par jour lors des gros pics d'activité
- Et celui de la salle Montécot à Octeville, où 1.300 injections par jour ont été réalisées au plus fort de l'activité. Ce centre avait été ouvert pour délocaliser les injections réalisées jusque là à l'hôpital Pasteur de Cherbourg. Au total, avec le centre de Valognes également géré par le CHPC, environ 70.000 injections ont été réalisées depuis son ouverture le 22 mars.
On a choisi de maintenir la salle des fêtes pour sa centralité, la question de l'accès des transports en commun, et aussi pour pouvoir rendre la salle Montécot aux associations, pour qu'elles puissent reprendre leurs activités - Lydie Lepoittevin, adjoint au maire de Cherbourg-en-Cotentin en charge de la santé
Ces derniers temps, les deux centres n'ouvraient plus que trois jours par semaine. Pour les personnes qui avaient un rendez-vous salle Montécot au-delà du 5 novembre, pas de panique. "Elles vont être recontactées et des rendez-vous vont leur être proposés à la salle des fêtes. La vaccination continue. Il ne faut pas relâcher les efforts", confie Lydie Lepoittevin, adjointe au maire de Cherbourg-en-Cotentin.
Finalement, il convient de retrouver un schéma de vaccination plus standard et ramener ces vaccinations vers la ville, que ce soit par les pharmaciens, les infirmiers ou les médecins libéraux. Les centres de vaccination n'ont pas vocation à rester pérennes - Philippe Cholet, généraliste et vice-président de l'Union régionale des médecins libéraux (URML)
Troisième dose
Une réorganisation qui intervient dans un contexte. "Les chiffres de vaccination sont excellents dans la Manche", résume le docteur Philippe Cholet, vice-président de l'Union régionale des médecins libéraux (URML). On atteint 87,7% de primo-vaccinés parmi la population éligible dans le département, là où la moyenne française est à 80,4%. Concernant la vaccination complète, là encore la Manche se distingue : 86,6% des publics éligibles, contre 78% au niveau national. "Le but est clairement de lutter contre une pandémie : c'est un enjeu de protection individuelle et de limitation au maximum de la circulation du virus", souligne Philippe Cholet. Un numéro d’appel gratuit (0800 730 957) est à la disposition des personnes âgées pour prendre rendez-vous.
Cette troisième dose est très importante car elle va parachever l'effort de chacun, qui a conduit à ces taux de vaccination excellents dans la Manche. Donc il faut maintenir cet effort pour envisager l'année 2022 beaucoup plus sereinement. Il faut la faire quand on est éligible - Séverine Karrer, directrice du CHPC
Autre facteur à prendre en compte : le début de la campagne de la troisième dose depuis la rentrée. Pour le moment, elle est ouverte aux plus de 65 ans, les personnels de santé. "On n'est pas à l'abri d'une généralisation", explique le docteur Cholet. Fin octobre, la Manche était légèrement en retard sur cette troisième dose : 30% des 75 ans et plus l'avait réalisée, contre 32,4% en moyenne en Normandie. Concernant le centre de vaccination de Valognes, "son maintien n'est pas encore statué. Mais pour le moment, il reste ouvert", souligne Séverine Karrer.
Concernant le taux d'incidence, il remonte dans la Manche. "C'était attendu. C'est un effet saisonnier qu'on a déjà observé l'an passé", résume les professionnels de santé. Le CHPC a admis un patient covid en réanimation le week-end dernier, ce qui n'était pas arrivé depuis une semaine. Lundi soir, le taux était d'un peu plus de 20 cas pour 100.000 habitants dans le département, contre un peu plus de 33 en moyenne en Normandie.
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