Les gilets jaunes s'invitent à la remise des cahiers de doléances à Vesoul
Jeudi soir, une quinzaine de maires de communes rurales remettaient au préfet de Haute-Saône les cahiers de doléances ouvert il y a deux semaines en pleine crise des gilets jaunes pour permettre à tout le monde de s'exprimer. Une trentaine de gilets jaunes de Saint-Sauveur se sont fait remarquer.

Ils sont une trentaine de gilets jaunes venus de Saint-Sauveur, rassemblés devant les grilles de la préfecture de Haute-Saône, à Vesoul. Avec des échanges parfois vifs, mais aussi des applaudissements à l'arrivée des maires, les bras chargés de cahiers de doléances. C'est le cas de Jean-Denis Perret-Gentil, maire de Couthenans, près d'Héricourt. "Qu'ils puissent s'exprimer, ça fait partie de notre démocratie, c'est positif."

4 thèmes ressortent de ces cahiers de doléances
Trois gilets jaunes sont également reçus par les services de la préfecture. Une délégation des gilets jaunes doit être reçue également ce vendredi par le préfet de la Haute-Saône. Le but c'est de discuter des suites à donner à ces doléances. Déjà quatre grandes thématiques se détachent, elles reviennent très souvent dans les cahiers de doléances. La justice sociale, la justice fiscale, la transition énergétique et l'organisation politique. Sans compter évidemment plusieurs milliers d'autres plaintes et propositions : plus de transports dans les territoires ruraux, le numérique, le besoin de recréer du lien social...

Jusqu'au 15 janvier pour s'exprimer dans ces cahiers
Les doléances ne resteront pas lettres mortes promet Ziad Khoury, le préfet de la Haute-Saône. Dans les jours à venir, les personnels en préfecture vont synthétiser encore plus ces cahiers, avant le début du grand débat national promis par le président de la république. En plus du préfet, les parlementaires locaux se sont vus remettre une copie des plaintes et ils vont pouvoir en débattre en commission à l'Assemblée. Mais les cahiers de doléances ne se referment pas pour autant. Les Haut-saônois, comme le reste des français, ont jusqu'au 15 janvier pour exprimer leurs attentes.