VIDÉO - Les intermittents du spectacle manifestent à Nice, un an après la fermeture des lieux culturels
Alors que les lieux culturels en France sont fermés depuis un an, les intermittents du spectacle manifestent ce jeudi dans le cadre d'un appel national. À Nice, ils étaient une centaine devant le TNN.
C'était le 4 mars 2020. À cause du Covid-19, les lieux culturels (cinémas, théâtres, musées, salles de concerts, etc.) fermaient leur porte. À part un court intermède estival, ils n'ont pas rouvert. Au-delà de ce manque essentiel à tout humain, se pose aussi la question des intermittents du spectacle qui, du jour au lendemain, se sont retrouvés sans travail. Des aides ont été mises en place en leur faveur mais aussi en faveur des lieux fermés.
Mais rien ne remplace la réalité des scènes et des spectacles. Alors un an après, à l'appel de la CGT, une centaine de personnes se sont réunies devant le Théâtre national de Nice (TNN).
Financement de séances de répétitions
Plusieurs revendications ont été énoncées dont en premier, la réouverture des espaces culturels considérés par les manifestants comme n'étant pas la cause de la propagation du virus.
Autres demande formulée dans le cortège qui a ensuite parcouru les rues de Nice :le financement de séances de répétition ou de résidences d'artistes. "Cela coûterait 115 millions d'euros, explique Jean-Louis Ruff de la CGT-Spectacle. Ce n'est pas grand chose pour maintenir une activité tout en faisant travailler les intermittents."
Enfin, la dernière revendication porte sur "l'année blanche" : la CGT demande qu'elle soit prolongée sinon 80% des intermittents, d'après le syndicat, ne pourraient plus avoir droit à des indemnités chômage à partir du mois d'aout.