Les verbalisations pour non-respect du couvre-feu triplent à La Rochelle
Les forces de l'ordre de Charente-Maritime veillent au respect du couvre-feu. Selon la préfecture, entre 35 et 40 policiers patrouillent tous les soirs dans le département. Les verbalisations pour le non-respect du couvre-feu ont presque triplé ces dernières semaines.
Attention, si vous sortez après 19 h en Charente-Maritime. La police et la gendarmerie font des contrôles dans les différentes zones du département tous les soirs selon la préfecture, jusqu'à 40 agents à La Rochelle. Ce jeudi 25 mars au soir, ils étaient présents dans le centre de la ville. Les rares passants ont bien été contrôlés et acceptent le couvre-feu. Cependant, le nombre de verbalisations a presque triplé ces dernières semaines.
Myriam Akkari, la directrice départementale de la sécurité publique, a noté un relâchement des Rochelais pour le couvre-feu. " Ce qu'on a pu constater au fur et à mesure des semaines de confinement et de couvre-feu, c'est qu'effectivement il y a quelques semaines, on était sur une moyenne par nuit d'une dizaine de verbalisations sur l'ensemble de la zone police. Il y a deux, trois semaines, on a commencé à augmenter avec une présence beaucoup plus importante de la population la nuit, pendant les horaires de couvre-feu. On montait sur des moyennes de vingt-cinq, trente verbalisations et notamment le week-end", explique-t-elle. Elle assure que la police nationale de La Rochelle est très attentive et renforce les contrôles.
Côté Rochelais, on comprend
Les rares passants dans la rue ce jeudi soir comprennent bien ces contrôles. Dans sa voiture, Yassin est même content : "C'est très bien. J'étais même surpris de n'avoir jamais été contrôlés avant aujourd'hui." Nicolas a été verbalisé pour non-port du masque et absence d'attestation. Il est dépité mais comprend les sanctions : "elles sont nécessaires. Bien sûr il faut faire nos attestations, il faut porter le masque."
Une vigilance sur les fêtes clandestines
Pour la directrice, la police est aussi vigilante concernant les fêtes clandestines. Les policiers ont été mis au courant du projet d'un restaurateur d'en organiser une. Ils l'ont directement appelé pour l'en dissuader, et ça a marché.