Limoges : Parents et écoliers heureux de reprendre le chemin des classes
Ce lundi, les maternelles et les primaires reprennent le chemin des classes. Après une semaine à distance et deux semaines de vacances, les petits enfants et les parents limougeauds ont hâte de cette rentrée. Un retour à l'école avec l'arrivée de dépistages massifs chaque semaine.
C'était un retour attendu. Celui des enfants dans les salles de classe. Face à la crise sanitaire, le gouvernement avait renvoyé en distanciel tous les élèves il y a maintenant trois semaines (une semaine de travail à distance et deux semaines de vacances). Ce lundi 26 avril, les maternelles et les primaires retournent en présentiel. Un retour différé d'une semaine pour les collégiens et lycéens qui restent en distanciel
À Limoges, il y a des parents satisfaits : "On va pouvoir souffler un peu", sourit Gaëtane. "On est ravis, pour nos enfants et pour nous. Ils vont pouvoir revoir leurs copains et les maîtresses et maîtres. Ils vont pouvoir retrouver une vie un peu sociale alors que nous allons pouvoir travailler plus tranquillement. C'est une très bonne nouvelle." Les enfants, eux aussi, sont contents : "Je vais pouvoir revoir mes copains après trois semaines sans eux !", sourit Théo en CM2
Des dépistages renforcés
Le gouvernement conserve le même protocole sanitaire qu'il y a trois semaines. Chaque cas positif entraîne une fermeture de classe. En revanche, les dépistages vont être renforcés. En France, 400 000 tests seront déployés chaque semaine dans les écoles. Certains parents s'adaptent comme Elsa : "Je vais essayer de m'organiser au mieux en ne faisant pas manger les enfants à la cantine." C'est l'une des recommandations du gouvernement pour cette rentrée.
Tous les parents sont contents dans l'ensemble de la reprise des cours. "Une bonne nouvelle pour que les enfants ne décrochent pas trop", explique un père de famille. "C'est important pour certains d'avoir les explications d'un enseignant. Nous n'avons pas forcément la bonne pédagogie." Reste que beaucoup ne se font pas d'illusion, comme Antoine, il a un fils en grande section de maternelle : "On s'adapte depuis un an. Beaucoup de classes vont encore fermer. L'épidémie est toujours là. Il faudra s'y habituer. On attend les vaccins pour tous les adultes afin d'être rassurés."